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Critique de Chouchane


Peut-être que "la meilleure part des hommes" c'est Liz, la narratrice. Amie intime de 3 hommes, elle raconte une sorte de chemin de croix , une passion menant à la mort. A travers ces trois hommes - qui sont, je l'ai appris en cours de lecture, inspirés de personnages réels, (voir les autres critiques) - ces hommes, donc, sont les jalons d'une époque, celle de l'émergence du sida, dans le milieu homosexuel parisien des années 80.
Dominique dit Doumé est journaliste à Libé, Jean-Michel Leibowitz dit Leibo. c'est le philosophe, l'intellectuel plein de pirouettes rhétorique et amant de Liz. Willie, William, c'est le marginal homo, beau, météorite. C'est Liz qui fait le lien entre les 3 hommes. Journaliste à Libé, elle aussi, elle présente à Dominique, William personnage fantasque sur lequel le journal veut faire un petit reportage. S'en suit une relation amoureuse entre les deux hommes. Relation qui se terminera sans une haine sanglante. Face à ce couple d'homme, celui non officiel de Liz. de cet amant très, trop intello, elle finira par dire "il y a bien des manières fidèles d'être traître, et des manières bien traître d'être fidèle", irrécupérable donc !
La relation entre ces êtres va culminer dans le premier tiers du roman pour finir par disparaître complètement. Mais avant d'en finir, on assiste aux différentes phases du naufrage. Haine, trahison, indifférence, jouissance malsaine, maladie... Pas le meilleur côté de l'humanité. Un roman qui se lit sans passion malgré tout ce qu'il décrit. Des chapitres de qualité très inégales, certains captivants d'autres très ennuyeux. Sans compter que chacun des trois hommes recèle d'un peu de la pire part des hommes, en lui
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