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Critique de Derfuchs


C'est avec beaucoup de facilités que j'ai lu ce livre et, même si c'est un pavé de 700 pages, il s'est lu vite et sans difficultés. Une fois la lecture terminée, cependant, je me suis posé la question de savoir si celle-ci était vraiment enrichissante ou pas car un sentiment de vide absolu s'est insinué en moi. Il s'agit en fait de quoi donc? de l'histoire d'un couteau à travers les pages, racontée par une spirite qui entre en transes au contact de l'outil, lequel porte une inscription, à demi effacée, peut-être un nom, sur son manche. Mais pourquoi une spirite et pourquoi un couteau et qui cela intéresse t'il ?

Une jeune fille disparait.
A l'aide d'un objet ayant appartenu à la petite, une voyante, médium, spirite Mina Marten, retrouve l'enfant.
Conan Doyle expert en spiritisme (il a publié des ouvrages à ce sujet), assure que la voyante, Mina Marten, voit et des perçoit des choses pouvant aider la police le cas échéant.
Holmes prétend, lui, le contraire et qu'il s'agit d'une mystification, ni plus, ni moins!
Profitant de la découverte d'un couteau, dans l'appartement de la dernière victime de l'éventreur, Holmes met au défi Doyle que sa protégée ne sera pas capable de raconter l'histoire de ce couteau.
Il s'ensuit 13 séances de spiritismes, où l'histoire du couteau gravé à travers les siècles dans la ville de Londres.
Bien entendu, entre deux séance, Holmes et Watson font se qui est en leur pouvoir pour détricoter l'histoire de la mère Mina.
Pour corser un peu le tout, Doyle, dans le roman, est l'agent littéraire de Watson, scripteur de l'histoire, qui se retrouve assis le cul entre deux chaises fort de choisir entre l'amitié de Holmes et celle de Doyle. Pas facile, pas facile...
Je dis ou plutôt j'écris : treize histoires, c'est trop, tout Londres à travers les âges, les romains, Guillaume de Baskerville, la peste, l'incendie, Jacques II, etc. Etc. Jusqu'à l'éventreur, beaucoup de bla-bla inutile pour un dénouement assez prévisible.
D'autant que Garcia ne fait pas dans la dentelle mais plutôt dans l'horreur, la misère, la crasse, la puanteur, la prostitution et le sexe. Est-ce une découverte, non, ce sont les bases et l'histoire d'une ville comme Londres, Paris ou Rome!
Perso Garcia je l'aime bien, c'est un bonhomme qui a deux passions : Holmes et Tintin qu'il connaît par coeur et qu'il sait très bien mettre en scène, mais, même s'il y a du bon dans ce roman, du bon Holmes et du bon Watson, Lestrade, Doyle et autres, il manque quelque chose, du liant, du vrai Holmes, une enquête plus haletante, plus envoutante, voyez ce que je veux dire, du...Doyle, quoi! et ce n'est pas un reproche envers l'auteur, plutôt une constatation de lecteur.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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