C'est présenté comme un premier roman, c'est réussi. Ce n'est pas de la SF façon space opera ou hard SF, on est dans le registre dystopie, même si la composante technologique du récit est importante.
En effet l'histoire repose sur une technologie d'implants cérébraux ayant remplacés smartphone et internet et permettant la communication directement par la pensée. Dans ce contexte, des suicides surviennent. On pense alors à un bug, voire à un effet Werther...
Le récit nous fait voyager (Inde, Etats-Unis, France) et acorde une large place aux réflexions sur le rôle de la mémoire, des émotions. L'arrière plan est écologique (pour ne pas dire éco-catastrophique). L'histoire est prenante et servie par une écriture inventive. La fin semble laisser une ouverture sur un suite (?) mais je ne suis pas sûr que ce soit nécessaire, cette histoire se suffit à elle-même.
Bref, essai transformé, Auteur à potentiel.
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