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Critique de satsuko


La dent dure est roman de l'insoumission, du rejet d'une quelconque forme d'oppression, qu'elle soit religieuse, sociale ou matérielle.

Cette insoumission est merveilleusement incarnée par les trois femmes de ce récit, dont la figure central est Eléanore, jeune femme évoluant dans les années 80.

La force de ce personnage, que l'on rencontre d'abord enfant, est qu'elle n'est pas naturellement portée vers la rage ou la colère, mais au contraire enjouée, gaie, curieuse. Sa rébellion ne viendra que face aux injonctions - celles de la mère, tout d'abord, sévère et bigote, puis celle de l'internat -. Alors son désir de liberté, d'abord joyeux, se mue en rébellion, puis en véritable révolte suite à un événement qui constitue un pivot dans le récit. Sa quête de liberté prendra alors la forme d'un vagabondage, au dénouement à la fois terrible et libérateur.

Construit comme un tryptique, son récit est encadré en début et fin de roman par deux autres portraits de femmes, ayant vécus à d'autres époques, et liées entre elles par un objet à la symbolique forte, mais surtout par des motifs se répétant d'un vécu à l'autre : l'insoumission, bien sûr, mais aussi la maltraitance des hommes, la quête d'indépendance, la survie, le rapport à la nature.

L'écriture est belle et fluide, l'action avance vite, sans longueur. Une autrice à suivre, ainsi que la jeune maison d'édition Dalva, qui me convainc pour la seconde fois.
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