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Critique de blanchenoir


L'avortement ? C'est l'euthanasie.
Se défendre ? C'est se prostituer...

Je remercie d'emblée JacobBenayoune de m'avoir motivée à lire La vie devant soi. Je n'avais jamais lu Gary et il était temps...
Lire La vie devant soi revient à se retrouver immergé dans un monde étrange : celui de la prostitution, de l'amour et de la mort qui vient, d'un amour fou : celui d'un enfant pour celle qui l'a recueilli et élevé.
Momo est habité par la justice. Dix-ans, puis immédiatement quatorze, beau garçon, "fils de pute".

(Au docteur Katz)
"- Je ne suis pas votre enfant et je ne suis même pas un enfant du tout. Je suis un fils de pute et mon père a tué ma mère et quand on sait ça, on sait tout et on n'est plus un enfant du tout."

Momo, toujours, prendra soin de Madame Rosa jusqu'à sa mort et même au-delà.
Le portrait d'Hitler ne la fait plus réagir... Pourtant, lorsque Madame Rosa était très malheureuse, elle regardait ce portrait qui avait le pouvoir d'alléger son existence. Son passé, en tant que juive, ses souvenirs resurgissaient et s'emparaient de son esprit. Alors, le présent devenait plus vivable, acceptable. Elle pouvait l'affronter.
Souvent drôle, parfois glaçant, et toujours passionnant, ce livre porte authentiquement les vertus de l'ouverture, de la fraternité et "du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes". Ce qui implique le droit à l'euthanasie et la volonté que chacun puisse être complètement libre. Et pouvoir vivre. Ensemble.



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