Nous avons tous connaissance de notre finitude mais nous jouons à cache-cache avec elle. Nous ne la pensons jamais pour nous-mêmes, à moins d'y être intimés, parce qu'elle est très inconfortable. La mort est un postulat que nous acceptons d'autant plus facilement que nous nous en distancions affectivement. Oser regarder la mort face à soi est en revanche un exercice vertigineux. C'est celui auquel doit se plier le grand Alexandre, conquérant, inconquis, indocile, ivre de liberté. Un texte saisissant. Comme un cri.
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