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Critique de tymo
Avant toute chose, merci aux Éditions PUL et à Babelio pour m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique non-fiction.
Pour la dignité de Vincent Gay est davantage un livre destiné aux universitaires, plutôt qu'un livre de chevet. Sans l'ombre d'un doute, le livre est dense et documenté.
La période et les populations étudiées peuvent paraître au premier abord trop minces mais elles répondent aux critères d'une enquête et de méthodes scientifiques appliquées rigoureusement (exemple : pourquoi se concentrer uniquement sur la période des années 1980 ? Pourquoi ne focaliser que sur les ouvriers des usines Citroën et Talbot ?, etc.).
M'intéressant tout particulièrement à ces questions, non objectivement, j'ai particulièrement apprécié le deuxième chapitre qui aborde les mécanismes des relations paternalistes et autoritaires entre l'employeur et ses employés, du lieu de travail jusqu'au lieu privé de l'habitat. Vincent Gay aborde ici comment les employeurs garantissent la loyauté des employés à travers des pratiques symboliques (par exemple, le rituel du partage de l'alcool entre employés et employeur), jusqu'au contrôle et à la surveillance des ouvriers en dehors de leur lieu de travail (repérage des potentiels "dissidents").
Pour finir, un livre qualitatif à lire si l'on s'intéresse dans une perspective de recherche sur les questions des ouvriers immigrés.
Pour la dignité de Vincent Gay est davantage un livre destiné aux universitaires, plutôt qu'un livre de chevet. Sans l'ombre d'un doute, le livre est dense et documenté.
La période et les populations étudiées peuvent paraître au premier abord trop minces mais elles répondent aux critères d'une enquête et de méthodes scientifiques appliquées rigoureusement (exemple : pourquoi se concentrer uniquement sur la période des années 1980 ? Pourquoi ne focaliser que sur les ouvriers des usines Citroën et Talbot ?, etc.).
M'intéressant tout particulièrement à ces questions, non objectivement, j'ai particulièrement apprécié le deuxième chapitre qui aborde les mécanismes des relations paternalistes et autoritaires entre l'employeur et ses employés, du lieu de travail jusqu'au lieu privé de l'habitat. Vincent Gay aborde ici comment les employeurs garantissent la loyauté des employés à travers des pratiques symboliques (par exemple, le rituel du partage de l'alcool entre employés et employeur), jusqu'au contrôle et à la surveillance des ouvriers en dehors de leur lieu de travail (repérage des potentiels "dissidents").
Pour finir, un livre qualitatif à lire si l'on s'intéresse dans une perspective de recherche sur les questions des ouvriers immigrés.
