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Critique de karmax211


Après avoir lu ( l'été dernier ) le roman épatant d'Olivier Weber intitulé - Dans l'oeil de l'archange -, m'est venue l'irrésistible envie de revisiter en lecteur passionné par le sujet, la guerre d'Espagne.
Ont suivi les lectures incontournables de Bernanos - Les grands cimetières sous la lune -, de George Orwell - Hommage à la Catalogne -, celles plus récentes de Leonardo Padura - L'homme qui aimait les chiens -, de Lydie Salveyre - Pas pleurer - etc

Vous l'aurez compris, des trois premiers livres mentionnés ont émergé des grandes figures, qui ont marqué L Histoire.
Parmi celles-ci, la personnalité trouble et troublante de Ramon Mercader...que Leonardo Padura a mis en scène brillamment dans - L'homme qui aimait les chiens -.
Une autre, féminine, s'est naturellement imposée, je veux parler de Dolores Ibarruri, plus connue sous le pseudonyme de "La Pasionaria".

Outre la guerre d'Espagne, ces deux personnalités ont en commun leur rapport au communisme... le stalinisme serait plus approprié..., à l'URSS où ils ont vécu et qu'ils ont servie idéologiquement et historiquement... jusqu'au fanatisme...

Je n'ai encore pas fait référence à la biographie de "la Pasionaria", que j'ai essayé d'acquérir... en vain ... Mon choix s'était porté initialement sur le livre écrit par Mario Amoros et intitulé - ¡No pasarán!: Biografía de Dolores Ibárruri, Pasionaria -... hélas disponible seulement en espagnol, langue dont je ne connais que quelques mots...

Déçu, je me suis dit alors, "pourquoi ne pas essayer une BD ?"

Et me voilà quelque temps après avec celle écrite par Michèle Gazier et illustrée par Bernard Ciccolini.

Lue et relue ( ça se fait très vite ), elle n'est qu'un survol de la vie et des énigmes que celle-ci recèle, d'une femme qui a presque vécu un siècle et dont à part le fait qu'à "l'égale" de Bernadette Soubirous, elle était habitée par une foi "transcendantale", elle a comme la petite bergère de la grotte de Massabielle, laissé derrière elle plus de questions que de réponses, plus de doutes que de certitudes.

C'est un survol qui peut être didactique, donc une introduction à la vie de cette figure historique... mais rien de plus.
Le parti pris de cette BD est de faire de "la Pasionaria" une héroïne - ce qu'elle fut en un sens -, tout entière vouée à une cause... qu'elle a dévoyée, tout comme l'a fait Ramon Mercader en devenant, au nom de cette cause, un des sicaires de Staline, et ce faisant l'assassin de Trotsky...

Le graphisme de Bernard Ciccolini ne m'a guère emballé.
C'est du travail honnête mais le crayon n'est pas habité... et quid d'une Pasionaria sans passion ? ( c'est facile... tant pis !)

À lire si vous voulez apprendre le minimum minimorum sur cette enfant d'un siècle aux "turbulescences" inédites...
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