AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Diabolau


Depuis le temps que j'entendais parler de Gemmell, il fallait bien que j'essaie, et c'est chose faite avec ce "Druss la légende".
Il rappelle un peu Conan le Barbare, ce Druss, avec son côté brut de décoffrage favorisant l'action sur la réflexion, ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il en soit dépourvu, loin de là... Mais la simplicité et la rugosité du personnage est aussi un ressort comique pour ses relations avec ses pairs, généralement plus "fins" que lui.
Toute une vie d'aventure et de guerre, donc, pour ce héros de légende, avec de nombreuses ellipses, mais un seul objectif en ligne de mire (sauf à la fin) : retrouver sa femme. Gentille, sa femme, très gentille. Elles sont toutes très gentilles, les femmes, dans Druss, et le côté romance s'abandonne parfois au cucul la praloche.
Les récits de combats, nombreux, m'ont parfois semblé un peu longuets et techniques, un peu comme dans une partie de jeu de rôle. Druss la légende, un roman pour nous les hommes :-)
Chacun reconnaîtra l'Empire perse de l'Antiquité derrière l'Empire Ventrian (les Immortels, les Satrapes) et les Grecs derrière les Drenaï (boucliers, jambières, plastron, javelots). La dernière bataille ressemble d'ailleurs à s'y méprendre à celle des Thermopyles.
J'ai apprécié la discrétion relative de la magie. Ça fait du bien qu'un seul type ne soit pas capable d'atomiser une armée entière à coups de fire balls.
Derrière ce côté rustique avec ses excès parfois, j'avoue avoir fort apprécié l'ensemble. Gemmell, avec des ficelles assez grosses et dans un style simple (ce n'est clairement pas de la grande littérature) réussit à développer un récit épique et assez addictif et parvient même de temps à autre à toucher la fibre émotionnelle, malgré les stéréotypes.
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}