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Critique de Arakasi


Après un premier tome agréable où il avait développé un univers fantastico-antique cohérent et intéressant, à défaut d'être très original, Gemmell continue sur sa lancée avec “la mort des nations”, deuxième opus des aventures de Parménion, l'enfant maudit de Spartes. On y retrouve notre jeune et prometteur strategos à Thèbes où il prend fait et cause contre son ancienne patrie. On y croisera plusieurs figures historiques connues, comme les thébains Epaminondas et Pélopidas, mais surtout celle d'un jeune prince en exil à l'esprit aiguisé et à la volonté féroce. Homme sans nation, général sans armée, Parménion est bien placé pour prendre en sympathie cet adolescent taciturne que toute la Grèce connaîtra bientôt, en bien ou en mal, sous le nom de Philippe de Macédoine.

Un rythme toujours impeccable et un vrai sens de l'épique compensent ce que l'intrigue de ce second tome pourrait avoir de conventionnel et de prévisible. Bastons, assassinats, trahisons, intrigues de palais - pas trop complexes à suivre - sont au rendez-vous et forment un tout plutôt captivant. le contexte historique est de plus en plus présent, ce qui n'est pas pour me déplaire. le roman glisse aussi petit à petit vers un fantastique plus prononcé, tendance qui culminera, si mes souvenirs sont bons, dans le tome suivant. Et ça fait plaisir de voir Parménion commettre enfin une très très grosse erreur en fin de tome, erreur bien compréhensible mais qui aura des conséquences effroyables sur toute la suite de la saga. Ouf, il est humain finalement ! Bon opus donc qui présage d'une suite tout aussi affriolante.
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