Le paysage océanique est un patchwork constitué d'un millier d'éclats bleus.
Des nuages filent sur l'horizon par bancs de diverses densités. Leurs teintes mal assorties se réverbèrent sur l'eau, le reflet rendu plus dur par les déferlantes.
La nature et l'isolement sont les deux mamelles de mon existence.
Une photo est une représentation en deux dimensions, comme un tableau ou une esquisse, organisée avec attention, cadrée, découpée. C'est le monde tel que se le représente l'artiste plutôt que tel qu'il est.
J'ai toujours envisagé la photo comme un outil de vérité.
La noyade est un moyen sublime, extatique de quitter ce monde, l'entrée dans un rêve plus que dans la mort.
Au-delà, la mer imposante faisait bloc, telle une grande dalle grise.
"La modernisation est une marée impossible à stopper", a dit Galen.
La pluie tombait plus fort, tel un torrent dans les gouttières, une rivière dans les airs.
Peut-être n'existe-t-il que deux catégories de personnes au monde -- celles qui prennent et celles qui observent -- les pilleurs et les protecteurs -- les chasseurs d'oeufs et les gardiens de la lumière.