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Critique de ecceom
Ah, ces gens bons d'York !
(rédigé en 2013)
Assez curieusement, bien qu'amateur dilettante de romans policiers, je n'avais jamais lu d'Elisabeth George. J'imaginais sans doute qu'il s'agissait d'un clone de Ruth Rendell ou PD James qui me laissent insensible (enfin, ceux que j'ai lus).
Par chance, cette anomalie est réparée avec, si j'ai bien compris, le 1er volume marquant la rencontre entre deux personnages récurrents chez la romancière : le bel aristocrate Thomas Linley et le sergent Barbara Havers à l'esprit et au physique tourmentés.
Un roman qui débute en invoquant un solécisme (au sens figuré au cas présent, donc encore plus inusité), mérite de l'attention.
Le reste du récit qui se déroule dans la bucolique région du Yorkshire, s'il ne révolutionne pas le genre de l'énigme policière, maintient le cap d'un beau style et propose des personnages avec un peu d'épaisseur, ce qui n'est pas si courant. La fin est tout particulièrement émouvante.
Une vraie bonne surprise.
Par contre, je n'ai pas compris de quel brouillard on parlait : celui que l'enquête cherche à dissiper ?
Le titre original "A Great Deliverance" semble quand même plus approprié...
(rédigé en 2013)
Assez curieusement, bien qu'amateur dilettante de romans policiers, je n'avais jamais lu d'Elisabeth George. J'imaginais sans doute qu'il s'agissait d'un clone de Ruth Rendell ou PD James qui me laissent insensible (enfin, ceux que j'ai lus).
Par chance, cette anomalie est réparée avec, si j'ai bien compris, le 1er volume marquant la rencontre entre deux personnages récurrents chez la romancière : le bel aristocrate Thomas Linley et le sergent Barbara Havers à l'esprit et au physique tourmentés.
Un roman qui débute en invoquant un solécisme (au sens figuré au cas présent, donc encore plus inusité), mérite de l'attention.
Le reste du récit qui se déroule dans la bucolique région du Yorkshire, s'il ne révolutionne pas le genre de l'énigme policière, maintient le cap d'un beau style et propose des personnages avec un peu d'épaisseur, ce qui n'est pas si courant. La fin est tout particulièrement émouvante.
Une vraie bonne surprise.
Par contre, je n'ai pas compris de quel brouillard on parlait : celui que l'enquête cherche à dissiper ?
Le titre original "A Great Deliverance" semble quand même plus approprié...
