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Critique de FDRemy
La Subtilité du Bain, un titre intrigant qui se révèle à la fin et un sous-titre, « Te souviens-tu ? » pour ce récit vrai d'une amitié singulière, une amitié-amour, qui doucement déroule des fragments de vie, des souvenirs légers ou bien émouvants.
Il y a cette façon de dire ces scènes intimistes – que j'aime beaucoup – en utilisant le « tu », ce « tu » à qui s'adressent les souvenirs, pour que « tu » se souvienne, pour qu'ils ne se dissipent pas avec le temps, jamais.
Qui sont-ils l'un pour l'autre, Ewen et Maxime, encore étudiant en qui l'on peut reconnaître l'auteur dont je préfère citer les mots : « Un duo atypique pour l'ignorant. Deux meilleurs amis intimes et qui se complètent, pour le clairvoyant. » le lien intense qui les unit est unique : « Jamais en couple ensemble, et il n'en avait jamais été question, mais jamais éloignés trop longtemps l'un de l'autre. Certaines intimités vont au-delà des codes couramment rencontrés. »
Une « intimité » non sans qu'il y ait aussi le désir du corps, le lien entre deux corps qui se trouvent et qui s'aiment dans l'émotion d'une écriture tout en douceur et en délicatesse, une écriture juste comme j'aime pour refléter les instants rares et précieux : « Nous ne partagions pas seulement l'esprit. Nous avions une attirance inexpliquée pour le corps de l'autre. Nous étions aimantés l'un vers l'autre. » Car oui, il y a de l'amour entre Ewen et Maxime : « Nous ressentions ce quelque chose qui ne s'explique pas. Cet indicible sentiment fou. Un sentiment qui a grandi et s'est bonifié avec le temps. Nous l'avons vu évoluer ensemble, ne comprenant absolument pas ce qui s'était véritablement installé dans ce creux inatteignable de nos âmes. »
Mais au-delà de ces moments de vie remémorés pour Ewen, certaines phrases savent aussi nous toucher dans ce qu'elles ont d'universel, comme sait si bien le faire Rudy Gestin dans ses livres : « Existe-t-il vraiment un amour, même quelconque, sans cette forme d'aveuglement ? J'en doute. »
Un tel lien risque-t-il avec le temps, avec l'absence, de s'amoindrir ? Non. Ce récit, traversé par l'émotion que l'auteur nous transmet, en témoigne.
Il y a cette façon de dire ces scènes intimistes – que j'aime beaucoup – en utilisant le « tu », ce « tu » à qui s'adressent les souvenirs, pour que « tu » se souvienne, pour qu'ils ne se dissipent pas avec le temps, jamais.
Qui sont-ils l'un pour l'autre, Ewen et Maxime, encore étudiant en qui l'on peut reconnaître l'auteur dont je préfère citer les mots : « Un duo atypique pour l'ignorant. Deux meilleurs amis intimes et qui se complètent, pour le clairvoyant. » le lien intense qui les unit est unique : « Jamais en couple ensemble, et il n'en avait jamais été question, mais jamais éloignés trop longtemps l'un de l'autre. Certaines intimités vont au-delà des codes couramment rencontrés. »
Une « intimité » non sans qu'il y ait aussi le désir du corps, le lien entre deux corps qui se trouvent et qui s'aiment dans l'émotion d'une écriture tout en douceur et en délicatesse, une écriture juste comme j'aime pour refléter les instants rares et précieux : « Nous ne partagions pas seulement l'esprit. Nous avions une attirance inexpliquée pour le corps de l'autre. Nous étions aimantés l'un vers l'autre. » Car oui, il y a de l'amour entre Ewen et Maxime : « Nous ressentions ce quelque chose qui ne s'explique pas. Cet indicible sentiment fou. Un sentiment qui a grandi et s'est bonifié avec le temps. Nous l'avons vu évoluer ensemble, ne comprenant absolument pas ce qui s'était véritablement installé dans ce creux inatteignable de nos âmes. »
Mais au-delà de ces moments de vie remémorés pour Ewen, certaines phrases savent aussi nous toucher dans ce qu'elles ont d'universel, comme sait si bien le faire Rudy Gestin dans ses livres : « Existe-t-il vraiment un amour, même quelconque, sans cette forme d'aveuglement ? J'en doute. »
Un tel lien risque-t-il avec le temps, avec l'absence, de s'amoindrir ? Non. Ce récit, traversé par l'émotion que l'auteur nous transmet, en témoigne.
