Conjuration Casanova

Nous franchissons un cap dans l'horreur des meurtres rituels dès le premier chapitre du livre: un gourou élimine ses adeptes dans un gigantesque bûcher digne de l'inquisition. En parallèle un ministre de la culture perd la raison suite au décès de sa maîtresse durant l'acte. Puisque le ministre est franc-maçon, c'est Antoine Marcas qu'on appelle à la rescousse. Quel est donc le point commun entre cette mystérieuse secte, les ébats extra-conjugaux d'un ministre, la vente pour une somme astronomique d'un mystérieux manuscrit de Casanova et enfin Aleister Crowley?
Ésotérisme, manipulations, meurtres, sexe, franc-maçonnerie, pas de doute nous sommes dans un Giacometti et Ravenne.
J'avoue avoir du mal avec cette série: Antoine Marcas ne m'apparaît pas très sympathique, ses abus de pouvoirs le rendent un peu mesquin, ses relations avec les femmes sont assez déroutantes, un peu dans le style de James Bond et de ses James Bond Girls... L'enquête ne m'accroche pas vraiment, c'est facile à lire en cette période où j'ai l'esprit ailleurs et besoin de distraction mais sans plus. Les rebondissements successifs sont un peu capilo-tractés et les fusillades inutiles. Bref, pas plus convaincue que ça par cet épisode.