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Critique de marielabrousse1


Troisième et dernier tome de la "trilogie neuromantique" de William Gibson, et comme pour les deux précédents, la lecture est aussi plaisante qu'ardue - au point que j'ai prévu de les relire d'ici quelques années, afin de combler les pièces du puzzle qui me manqueraient encore.

On se situe cette fois quatorze ans après Neuromancien et sept ans après Comte Zéro. Mais les liens entre les trois volumes sont ici plus resserrés, et on retrouve un certain nombre de personnages des deux tomes précédents, parmi lesquels l'inénarrable Molly Millions (désormais Sally Cheers).

Comme dans Comte Zéro, Gibson utilise une narration chorale, cette fois divisée entre quatre personnages. Et plus on avance dans la trilogie, plus le nombre et l'importance des personnages féminins grandit, ce qui n'est pas pour me déplaire. Dans ce volume-ci, j'ai particulièrement aimé Mona, très vulnérable et touchante...

Encore une fois, j'ai été ébahie de constater à quel point l'univers cyberpunk de Gibson est riche et complexe, et à quel point la réflexion sur la technologie est moins manichéenne que ce qu'on en a retenu plus tard.

Un très bon moment de lecture pour la trilogie complète, qui méritait bien ce toilettage de traduction et cette magnifique réédition chez Au diable vauvert. À lire... en étant bien concentré.e et en ne laissant pas passer trop de temps entre chaque volume, au risque de se perdre dans les méandres de la Matrice...
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