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Critique de Roggy


Chaque roman de Karine Giebel constitue un monde en soi.

Avec Meurtres pour rédemption elle nous avait déjà initié au système carcéral.
Dans Glen Affric elle nous replonge dans cet univers complexe et fascinant qui fourmille d'événements et des personnages hors du commun.
La prison qui transforme les hommes en bêtes sauvages, nourries de haine et abreuvées d'injustice devient à son tour un personnage à part entière.

La romancière nous prend par la main et nous amène au bord de la falaise.
On passe beaucoup de temps avec les personnages, on a vraiment le sentiment de vivre ce qu'ils vivent en temps réel, d'être emprisonnés, partageant les mêmes peines et les mêmes rêves.
Mais on est spectateur également d'une étonnante et belle histoire d'amour fraternel, d'espoir et de résilience,

Dans toute son oeuvre Karine Giebel a toujours conféré au roman policier une dimension sociétale, nourrissant sa mélodie dramatique de réflexions sur le monde qui nous entoure.

Tout au long du roman, parmi tous ses destins brisés, l'on s'interroge avec elle sur la notion de victime et de coupable et on n'a qu'une envie : accompagner les héros dans leur quête de vérité.

C'est un livre dur qui cogne fort.
Pour mieux rudoyer les mentalités et affronter les défis qui nous attendent encore sur le front de la justice, du système carcérale et de la réinsertion des détenus.


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