AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de dbacquet


"J'ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus, se traînant à l'aube dans les rues nègres à la recherche d'une furieuse piqûre, ..."
C'est par ces vers souvent cités que s'ouvre le poème d'Allen Ginsberg Howl, une nouvelle "saison en enfer" , écrit au milieu des années 50 en Californie. Ginsberg brise de nombreux tabous : drogue, homosexualité, vagabondage et misère sociale. L'écriture est fiévreuse, frénétique, hallucinée... Les longs vers spontanés du poème rappellent les envolées nerveuses du jazz de l'époque.
"J'avais un appartement donnant sur Nob Hill; je me soûlai au Peyote, lorsque je vis sur les derniers étages d'un grand hôtel l'image d'un crâne robot de Moloch qui regardait fixement vers ma fenêtre; je me soûlai à nouveau quelques semaines après, la Vision était toujours là au milieu de la métropole rouge, enfumée; je descendis dans Powell Street en murmurant "Moloch, Moloch" toute la nuit et j'écrivis la seconde partie de Howl presque sans rature dans la cafétéria en bas du Drake Hôtel, aux fins fonds de la vallée de l'enfer."
Commenter  J’apprécie          400



Ont apprécié cette critique (40)voir plus




{* *}