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Critique de nanek
Là, on n'a pas à faire à un Don Quichotte de l'écologie.
En première partie de ce récit, Bernard Giraud enchaine les expériences d'actions non gouvernementales concertées avec les populations locales de différentes régions du monde. Elles ont pour objectifs des améliorations sociales, économiques et un intérêt écologique certain concernant le monde agricole par le biais de la restauration de leur environnement de vie.
On voyage à travers son écrit en Casamance, au mont Elgon au Kenya, en Inde dans l'état d'Andhra Pradesh ou les Sundarbans entre autres…
Il met en avant le fond Livelihoods qui est un fond d'investissement sur du long terme, minimum dix ans, qui fédère ONG, grandes entreprises et autres fonds d'investissements, créant du lien afin de mieux se comprendre, se faire confiance et s'entendre sur les objectifs, rôles et responsabilités.
Cette approche, ayant déjà fait ses preuves depuis quelques années, permet une mutation systémique et le développement de nouvelles compétences des ONG pour globaliser et pérenniser les projets.
Il s'agit de passer des tergiversations écologiques à des modèles économiques viables écologiquement.
Ce travail qui « porte ses fruits » s'appuie sur des formation techniques et économiques d'une jeune génération d'agriculteurs engagés à travers le monde, hommes et femmes comme l'agroforesterie par exemple.
Non sans écueils : contexte géopolitique, loi du marché, désengagement des états pouvant couper une dynamique déjà longue et lente à mettre en action, assassinats de représentant d'ONG, ou encore actionnaires de ces entreprises et l'éviction du PDG de Danone avant hier en est la preuve par l'exemple.
Livelihoods prône « la limitation de l'incidence globale de l'activité humaine sur l'écosystème terrestre » qui doit permettre à « contribuer à restaurer les fondations de la maison terre ».
Il utilise le principe de compensation via les crédits carbone couplé à une stratégie de réduction des émissions carbone des entreprises.
Il s'agit pour les entreprises de repenser leurs rôles concernant les interactions entre alimentation, santé, agriculture et environnement avec les leviers de financement, une force de proposition qui doit devenir légitime et raisonnée, en métronome d'une dynamique plus qu'urgente dans la façon de penser l'économie de l'agriculture mondiale !
« L'avenir dépend de ce que nous faisons aujourd'hui. » Gandhi
Un retour d'expérience très intéressant, encourageant d'espoir, portant une vision mondialisée d'une solution et dynamique environnementale.
L'illustration des projets en lien QR code est excellente pour associé les photos magnifiques à ce récit d'espérance.
Merci Babelio pour cette masse critique ainsi que les éditions ateliers henry dougier
En première partie de ce récit, Bernard Giraud enchaine les expériences d'actions non gouvernementales concertées avec les populations locales de différentes régions du monde. Elles ont pour objectifs des améliorations sociales, économiques et un intérêt écologique certain concernant le monde agricole par le biais de la restauration de leur environnement de vie.
On voyage à travers son écrit en Casamance, au mont Elgon au Kenya, en Inde dans l'état d'Andhra Pradesh ou les Sundarbans entre autres…
Il met en avant le fond Livelihoods qui est un fond d'investissement sur du long terme, minimum dix ans, qui fédère ONG, grandes entreprises et autres fonds d'investissements, créant du lien afin de mieux se comprendre, se faire confiance et s'entendre sur les objectifs, rôles et responsabilités.
Cette approche, ayant déjà fait ses preuves depuis quelques années, permet une mutation systémique et le développement de nouvelles compétences des ONG pour globaliser et pérenniser les projets.
Il s'agit de passer des tergiversations écologiques à des modèles économiques viables écologiquement.
Ce travail qui « porte ses fruits » s'appuie sur des formation techniques et économiques d'une jeune génération d'agriculteurs engagés à travers le monde, hommes et femmes comme l'agroforesterie par exemple.
Non sans écueils : contexte géopolitique, loi du marché, désengagement des états pouvant couper une dynamique déjà longue et lente à mettre en action, assassinats de représentant d'ONG, ou encore actionnaires de ces entreprises et l'éviction du PDG de Danone avant hier en est la preuve par l'exemple.
Livelihoods prône « la limitation de l'incidence globale de l'activité humaine sur l'écosystème terrestre » qui doit permettre à « contribuer à restaurer les fondations de la maison terre ».
Il utilise le principe de compensation via les crédits carbone couplé à une stratégie de réduction des émissions carbone des entreprises.
Il s'agit pour les entreprises de repenser leurs rôles concernant les interactions entre alimentation, santé, agriculture et environnement avec les leviers de financement, une force de proposition qui doit devenir légitime et raisonnée, en métronome d'une dynamique plus qu'urgente dans la façon de penser l'économie de l'agriculture mondiale !
« L'avenir dépend de ce que nous faisons aujourd'hui. » Gandhi
Un retour d'expérience très intéressant, encourageant d'espoir, portant une vision mondialisée d'une solution et dynamique environnementale.
L'illustration des projets en lien QR code est excellente pour associé les photos magnifiques à ce récit d'espérance.
Merci Babelio pour cette masse critique ainsi que les éditions ateliers henry dougier
