Serena Giuliano, c'est s'assurer une plongée dans son Italie, celle qu'elle aime, celle de son enfance. Tous nos sens sont sollicités, elle nous parle musique, cuisine, paysage, proverbes napolitains. Mais c'est malheureusement le seul intérêt que j'ai trouvé à ce roman .
A travers
Luna qui a fui Naples pour Milan mais y revient lorsque son père, à qui elle ne parle plus, est hospitalisé, nous découvrons les deux facettes de cette ville gangrenée parla Camorra. Une ville qui ne dort jamais, sale, très bruyante, superstitieuse, populaire mais également une ville vivante, joyeuse, généreuse, à la longue et riche histoire liée au Vésuve et à la mer, aux Grecs et aux Romains.
J'avoue avoir été moins intéressée par l'intrigue dont j'avais deviné les deux principales résolutions que par l'immersion et la visite virtuelle de Napoli. Mais je ne pense pas que les romans de Serena n'aient d'autres prétentions que de nous détendre, nous faire passer un moment de légèreté et nous donner envie de découvrir l'Italie. Cependant celui-ci manque vraiment de consistance.