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Critique de Elamia


Une très belle histoire, racontée avec douceur et poésie.

La ressemblance avec La jeune fille à la perle m'a donné envie de découvrir ce roman. le cadre et l'époque sont similaires, nous sommes aux Pays-Bas au XVIIeme siècle.
Helena, jeune domestique vient d'être engagée par un libraire. Dans cette demeure, elle va rencontrer et côtoyer le philosophe René Descartes. Les deux personnages, sont liés par une relation spéciale, et devront porter sur les épaules les conséquences de cet amour illégitime. En effet, à cette époque, la place des femmes est telle que l'on imagine. C'est d'autant plus difficile d'être une femme issue d'un milieu modeste. Pourtant, au contact du libraire et ensuite, de Descartes, Helena va apprendre l'écriture, le pouvoir des mots. Elle entrevoit un espoir et un autre avenir. Toute sa vie elle va se battre pour devenir autre chose qu'une domestique et pour assurer un avenir décent à sa famille. L'écriture la conduit tout naturellement vers le dessin et elle développe un don insoupçonné. C'est une figure féminine qui a du cran et dont les malheurs sont d'autant plus injustes.

Si le récit souffre par moment de quelques longueurs et de dialogues parfois minimalistes (à certains moments les personnages sont peu locaces), le fond est en revanche soigné et on ressent l'affection que porte l'auteur à ses personnages. Comme l'avait fait Tracy Chevalier pour le peintre Vermeer, ici Guinevere nous plonge dans l'intimité de Descartes. Grand penseur dont on sait finalement peu de choses, il a pourtant bien eu une fille. Héléna a réellement existé. Ce qu'ils ont vécu durant les quelques années chez le libraire d'Amsterdam n'est pas avéré. Guinevere Glasfurd nous fait découvrir à sa manière ce qu'aurait pu être cette liaison.

J'ai réellement apprécié cette histoire, qui pour un premier roman est très réussi.
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