Si vous êtes seul le jour de la Saint
Valentin, lisez
Quand souffle le vent du nord . C'est ce que je viens de faire hier. Et les mots, ceux échangés entre Emmi et
Leo ont eu cet effet magique qui réchauffe le coeur. Ce n'est pas de la grande littérature, mais ce roman à l'apparence feel good est profondément, j'allais dire virtuellement, humain.
Les mails d'Emmi à
Leo, de
Leo à Emmi, sont désespérément simples, ordinaires, spontanés, naïfs, ils pourraient faire fuir mais vous tournez chaque page avec plaisir, tendresse, avidité même.
Ne rendent-ils pas un peu voyeurs de leur intimité, peut-être, mais surtout voyeurs de nous-mêmes, ils renvoient à ce que nous faisons, ou avons fait, de notre vie, à nos possibles, nos envies, nos désirs, toute cette partie imaginaire qui fait rêver et rend la réalité plus supportable.
Comme ils deviennent attachants ces personnages, romanesques mais si présents. Ils entrent dans votre univers et vous vous mettez à les aimer, à souhaiter le meilleur pour eux, vous ralentissez la lecture et retardez l'échéance, car vous pressentez qu'une fois le roman terminé il vous faudra quitter ceux qui n'ont existé qu'une journée de lecture, un jour de Saint
Valentin... ou un jour de grande solitude. Il faudra retomber dans la réalité. Mais demain est toujours un autre jour.