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Critique de Sando


Tout commence par un simple mail de résiliation, envoyé au mauvais destinataire… Un mail anodin, suivi d'une réponse, puis d'une autre et finalement commence une longue correspondance entre deux parfaits étrangers que rien n'aurait dû réunir… Emmi a 32 ans, elle est mariée et belle-mère de deux enfants. Elle revendique son bonheur conjugal sans fausses notes. Léo a 34 ans, il est professeur et se remet difficilement d'une peine de coeur. Ensemble, ils vont créer un havre de paix virtuel, une parenthèse à leur quotidien. Mais peu à peu, cette bulle protectrice va prendre de l'ampleur, jusqu'à devenir essentielle, vitale pour chacun d'eux, au détriment de leur « vraie vie »…

Autant le dire tout de suite, malgré les bons avis autour de ce roman, je n'ai pas du tout été conquise. Au contraire, le sentiment qu'il me reste après avoir refermé mon livre tient plus de la déception et de l'agacement que du plaisir… Pourtant, le jeu par la séduction de l'esprit commençait bien et permettait à chacun de se dévoiler avec franchise et piquant, ce qui donnait des échanges rythmés et enlevés. Néanmoins, j'ai été profondément agacée par le personnage d'Emmi, par sa jalousie, ses scènes inutiles, révélatrices de son égoïsme et de son ego démesuré, par son besoin de tout compliquer... Je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, ce qui a fini par gâter ma lecture. Tout devient répétitif et donc lassant : dépendance, obsession, crises de jalousie, de colère puis repentance… le refus de rencontrer ce compagnon idéalisé pour ne pas briser la magie des conversations à coeur ouvert, finit par se heurter à un mur. Au bout du compte, cette relation virtuelle en vient à tourner en rond et se révèle assez vaine… Néanmoins, j'ai apprécié la forme de ce roman épistolaire moderne. L'idée de départ était sympathique et je suis simplement déçue d'être passée à côté…
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