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Critique de Claire45


Cette grande poétesse américaine, Louise Glück, vient seulement d'être traduite en France après avoir reçu le prix Nobel de littérature en 2020.
La plupart des poèmes de L'iris sauvage suivent une forme dialoguée : I/You , Je/tu. Mais qui sont-ils ? Les titres nous l'indiquent, ce sont des éléments de la nature, des fleurs surtout, qui s'adressent à un autre vivant de leur environnement qui n'entend pas leur voix : l'homme ? le créateur ?
Impression que la poétesse fait parler les plantes, les saisons pour s'adresser à ce couple d'humains chassés autrefois du paradis terrestre.
Par ailleurs le recueil suit une progression temporelle. Les matins d'hiver et les premières fleurs, perce-neige, iris sauvage, violette, le mois d'avril et l'abondance des plantes, herbes folles et fleurs des champs, le coeur de l'été, enfin la prière vespérale et le coucher du soleil. Temps d'une journée, d'une année, d'une vie.
Apparaissent parfois dans le jardin un homme, une femme, un enfant, signes de vie, renaissante, toujours.
" cet été, nous sommes entrés dans l'éternité."
L'édition bilingue permet de lire le texte original, c'est une poésie simple, directe , naturelle.
Un remède indispensable en temps de pandémie !
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