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Critique de Chiwi


Chiwi
29 septembre 2015
J'avais lu beaucoup de choses positives sur l'auteur de Metro 2033 et 2034 mais je crois que je n'ai pas choisi le bon roman pour le découvrir.

Sumerki fait presque 400 pages mais je suis sûr que Glukhovsky aurait pu raconter son histoire en moitié moins. Franchement le rythme du récit est inexistant. Ça doit être normal quand on voit quel genre de narrateur et héros nous suivons. le narrateur – traducteur n'attire pas du tout la sympathie, il vit en marge de tout et de tous, et semble apprécier de vivre dans un état de médiocrité.

La manière de raconter est déplaisante. Bien sûr c'est intéressant de découvrir le contenu du journal du conquistador (soit dit en passant ce sont les passages les plus intéressants du roman) mais quand la traduction est finie, le narrateur s'amuse à faire de l'explication de texte. Ou comment prendre le lecteur pour un demeuré.

Puis j'ai trouvé bancale cette idée de relier la réalisation des prophéties mayas sur la fin du monde avec la possible disparition de Dieu (un dieu qui n'avait rien de pré-colombien). le roman se dénoue sur un mélange des mythologies décevant et indigeste.

Sumerki est un roman qui m'a laissé de marbre, que j'ai peiné à finir, où il ne se passe pas grand chose et dont le dénouement m'est apparu bâclé.
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