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Citations sur Sumerki (25)

La notion de cycles répétés de création et de destruction est caractéristique des religions de la Méso-Amérique précolombienne.Les Aztèques,tout comme les Mayas, étaient persuadés que l'univers avait déjà connu quatre de ces cycles et qu'il traversait le cinquième,où des secousses sismiques provoqueraient la fin de la Terre.
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Les défunts, soit on en dit du bien, soit on ne dit rien.
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Je persistais désespérément à essayer de me perdre dans les mondes imaginés qui prenaient du relief à la lecture, un peu comme ces livres pour enfants aux figurines en carton qui se dressent quand on en ouvre une double page. Seulement voilà, je n’arrivais plus à croire aux mondes verniens, car je voyais désormais que sous leur surface colorée il n’y avait rien.
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Pour accompagner le café, je préparai des tartines de fromage et un œuf poché que je salai et poivrai : le petit déjeuner du célibataire. Le plus important était d’éviter de tacher son pantalon avec le jaune d’œuf, à moins de vouloir voir éventé son triste sort à son entourage.
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L’Histoire, c’est Gorgone : sous son regard insistant, tout se meurt et se pétrifie. Les visages vivants, jadis capables d’exprimer la douleur, la joie, la passion, la peur, se figent dans une grimace héroïque, identique pour tous. Les vraies couleurs – le rose, le vert, l’azur, le marron, l’orange, le blond – s’effacent pour laisser place à deux couleurs mortes : le marbre aveuglant pour les chefs, le gris granitique pour les instruments de leur volonté.
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Qu'y a-t-il de pire et de plus éprouvant que l'espoir?
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D'ordinaire, je meublais l'attente en feuilletant les journaux achetés dans la journée, mais cette fois tout fut différent. Ayant ouvert par habitude le journal, désormais de la veille, Izvestia, je posai mécaniquement les yeux sur un article au hasard, mais la typographie minuscule en usage dans la presse ne retenait pas mon regard ; il glissait et se perdait entre les lignes. Impossible de m'absorber dans la lecture. Le sens de l'entrefilet m'était masqué par l'entrelacement fantomatique des branches et des lianes de la sylve que traversait la troupe de Vasco de Aguilar, Jéronimo Nuñez de Balboa et du narrateur sans nom qui couchait leur périple sur papier. Quelques minutes plus tard, je me surpris à fixer, comme hypnotisé, l'espace séparant le titre et le cliché d'un article à propos d'un effroyable tsunami en Asie du Sud-Est. Je balayai le texte d'un regard dénué de curiosité et repliai le journal.
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Le nouvel an est agréable de par son non-sens, son refus de toute racine, qu’elle soit ethnique ou religieuse. Cette fête ne célèbre rien, c’est pour cela qu’elle est universelle. Elle n’est attachée qu’à une date calendaire arbitraire, privée de toute signification historique, morale ou autre, elle peut être célébrée aussi bien par un orthodoxe, un bouddhiste, un Russe ou un Tatare. Voilà le véritable jour de la paix entre les cultures et les peuples...
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Le soir venu, je m’assis devant ma machine Olympia et tapai ma traduction en double exemplaire avec une feuille de carbone.
Les gens de l’agence avait eu du mal à accepter mon refus catégorique de m’équiper d’un ordinateur, mais enfin de compte les difficultés s’étaient aplanies. Je ne comprenais vraiment pas ce qui les gênait puisque c’était ainsi qu’ils travaillaient auparavant : sans leurs disques durs ni leur courrier électronique. Qu’ils envoient leurs commandes par les câbles téléphoniques à d’autres, j’étais tout à fait capable de descendre un escalier et de marcher une vingtaine de minutes pour venir les chercher en personne. Je n’ai aucune confiance dans les ordinateurs et je ne les aime pas, comme d’ailleurs l’ensemble des appareils électroniques. Je n’ai jamais acheté de télévision par principe : il suffit de la regarder chez des amis pour se rendre compte de ce qu’elle véhicule en matière d’abrutissement. Je suis bien plus en phase avec la radio, qui, certes, ne montre pas d’images mais en revanche stimule l’imagination. Qui plus est, dans un appartement au mobilier baroque du XVIIIe siècle, un ordinateur ou un téléviseur auraient grillé de honte pour être aussi indigents et instantanés.
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La foi est une béquille à laquelle s'accrochent ceux qui ne savent pas de quoi demain sera fait.
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