- Si Hitler arrivait, je lui tirerais dessus. (Un temps). Comment je peux dire ça?...Parce que je l'attendrais. (En disant ces mots, il brandit la mitraillette de Christophe et vise hors champ.) Et dès qu'il entre, je lui tire dessus.
Peut-être il faudrait que je plaque Robert. Il ne veut pas s'élever dans la société. Il est toujours content avec ce qu'il a.
Dis donc, ton maillot, c'est America über alles?
Publié en 1971, cet ouvrage court (128 pages) nous propose les dialogues intégraux du film éponyme ainsi que le découpage du film. On comprend qu'il s'agit d'un film qui ressemble à un documentaire avec une actrice confirmée et un réalisateur talentueux qui donne un vernis de cinéma. L'idée générale est que dans ces H.L.M. comme ailleurs les gens sont tenus de se prostituer (l'ouvrier qui bosse au smic pour un boulot qu'il déteste, etc...)
Intéressant quant à l'histoire du cinéma en général et sur Jean-Luc Godard en particulier.
On peut tout mettre dans un film. On doit tout mettre dans un film.
... l'une de mes idées les plus enracinées. L'idée que, pour vivre dans la société parisienne d'aujourd'hui, on est forcé, à quelque niveau que ce soit, à quelque échelon que ce soit, de se prostituer d'une manière ou d'une autre, ou encore de vivre selon les lois qui rappellent celles de la prostitution.
D'ailleurs, si j'ai un rêve, c'est de devenir un jour directeur des actualités françaises.
- La poésie forme, ou bien est-ce qu'elle décore seulement?
Je n'écris pas mes scénarios, j'improvise au fur et à mesure du tournage.
Quand on soulève les jupes de la ville, on en voit le sexe.