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Critique de Analire


Élodie vit le parfait amour avec Kasper, un Allemand rencontré alors qu'ils étaient tous les deux en vacances en Thaïlande. Depuis, malgré la distance et leurs différences de langue et de culture, les deux amoureux entretiennent une relation forte, passionnelle et fusionnelle. Après près de deux années passées à distance, ils s'apprêtent à emménager ensemble à Paris, pour enfin être réunis au quotidien. Seulement, lors du retour d'une soirée arrosée, Kasper, enivré par l'alcool, saute par la fenêtre, sous les yeux stupéfaits d'Élodie. le jeune homme décèdera sur le coup. Comment continuer à vivre après un tel drame ? Comment se reconstruire et survivre face à l'absence et à l'incompréhension ?

Le parcours de deuil d'Élodie est jalonné des sept étapes identifiées comme normales pour une personne qui survit à une autre. Elle fait d'abord face au choc brut de l'événement, puis se réfugie dans une phase de déni, elle n'arrive pas à croire à ce qui lui arrive. Vient ensuite la colère envers l'être aimé, qui a décidé de partir sans elle, avant que celle-ci ne fasse place à la dépression et à la tristesse. Les étapes de son deuil se termine par la résignation, l'acceptation, puis la reconstruction. Un chemin long, sinueux, difficile à parcourir, mais essentiel pour retrouver une certaine paix intérieure.

Le sujet est atrocement triste, écrit dans un style larmoyant, qui rend l'atmosphère particulièrement pesante. Il ne faut surtout pas lire ce livre dans un moment de solitude ou de négativité, cela risquerait de vous plomber davantage le moral. Néanmoins, il apparaît intéressant pour normaliser le processus de deuil, parfois très long, aussi pénible pour la personne qui le subit que pour toutes les personnes qui l'entourent. En revanche, la fin est plus aérienne, avec des touches d'espoir et d'optimisme non négligeables. Car c'est bien connu, « derrière le nuage, le soleil brille toujours », Abraham Lincoln.

Malgré tout, en tant que grande lectrice, j'ai trouvé cette histoire un peu commune. J'ai déjà eu l'opportunité de lire de nombreux livres qui traitaient de la thématique du deuil, je pense notamment à Comme des éclats de toi de Marie Joudinaud ou le livre jeunesse le jour où j'ai adopté un trou noir de Michelle Cuevas, pour n'en citer que deux, qui étaient bien plus complets que Les princes charmants ne savent pas voler. Dans les deux romans cités précédemment, il y avait également toutes les étapes qui décrivaient le deuil et qui menaient les protagonistes vers la reconstruction, mais il y avait également d'autres sujets parallèles, qui rendaient ces histoires uniques. Ici, Élodie Godart aborde uniquement le deuil, ses effets et ses conséquences.

Un roman triste, sur le processus de deuil qui mène du choc jusqu'à la reconstruction. Malgré l'intérêt du sujet, j'en attendais plus de cette lecture.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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