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Critique de Parcequecmoi78
Le thème du second roman de Grégoire Godinaud a tout pour me plaire. Thriller psychologique, recherche de la cause d'un accident d'avion qui n'a fait aucun survivant, dont on n'a rien retrouvé, ni boites noires, ni lieu réel de là où il est tombé en pleine mer.
Le vol AN333 reliant Boston à Paris en décembre 2015 n'est jamais arrivé à destination. En filigrane, il y a l'enlèvement d'un jeune garçon intervenu quelques semaines auparavant. Dès le départ, on se demande quel est le lien entre les deux affaires. En 2019, 4 ans après le drame, un sac à dos ayant appartenu à un passager est repêché au large de la Bretagne. L'enquête reprend avec de nouveaux éléments, mettant en cause Raphaël, le frère jumeau autiste Asperger de Tom Caldeira, soupçonné d'être le terroriste qui aurait crasher l'avion.
Convoqué par Elias Kazan, directeur du BEA à Paris, Tom va être malgré lui embringué dans l'enquête, ainsi que sa meilleure amie et voisine, Ariane. Tom veut maintenant lui aussi comprendre la raison qui a poussé son frère à partir à Boston sans en parler à personne, et pourquoi. Il ne croit pas à la culpabilité de Raphaël, mais comment en être sûr ? Bien qu'étant son jumeau, que sait-il de lui ? Il y a plein de questions posées et aucune réponse connue pour le moment. Il faudra attendre 380 pages pour savoir le fin mot de l'histoire.
L'auteur alterne efficacement le récit des recherches menées par Tom et Ariane, et les chapitres sur plusieurs passagers, qui se révèlent tous interconnectés. le génie de Grégoire Godinaud est de nous prendre et de nous amener là où il veut, et on le suit, accroché à ce pageturner. Il nous balade de Lyon à Paris, de New York à Boston, de Nantucket Island à Lanmodez, de 2015 à 2019.
Mais ce livre est bien plus qu'un thriller, Grégoire Godinaud aborde les thèmes de la différence, de l'acceptation, de l'amour, de la maladie psychiatrique, les troubles associatifs d'identité, les rapports entre les gens, les fratries, l'amitié et l'amour, et bien sur la douleur, le malheur, la souffrance physique et mentale, la perte d'êtres chers, et la part d'ombre de chacun. Peut-on dire réellement que l'on connaît quelqu'un ? Et à quel point ? le mystère reste entier, et c'est toute la force de ce livre.
Grégoire Godinaud, du haut des ses 26 ans m'a emballée avec « la chanson blanche ». Et malgré quelques maladresses, redites, et quelques confusions qui m'ont fait retourner en arrière pour comprendre les divers personnages et personnalités, l'écriture est fluide et prenante, et le texte et l'intrigue sont parfaitement maitrisées. Il nous livre un thriller efficace et passionnant. Un auteur à suivre, qui a déjà tout d'un grand, un nom à retenir.
Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions du Gros Caillou (merci à Sigolène pour le petit mot manuscrit bien sympathique) pour cette belle découverte qui m'a enchantée.
Le vol AN333 reliant Boston à Paris en décembre 2015 n'est jamais arrivé à destination. En filigrane, il y a l'enlèvement d'un jeune garçon intervenu quelques semaines auparavant. Dès le départ, on se demande quel est le lien entre les deux affaires. En 2019, 4 ans après le drame, un sac à dos ayant appartenu à un passager est repêché au large de la Bretagne. L'enquête reprend avec de nouveaux éléments, mettant en cause Raphaël, le frère jumeau autiste Asperger de Tom Caldeira, soupçonné d'être le terroriste qui aurait crasher l'avion.
Convoqué par Elias Kazan, directeur du BEA à Paris, Tom va être malgré lui embringué dans l'enquête, ainsi que sa meilleure amie et voisine, Ariane. Tom veut maintenant lui aussi comprendre la raison qui a poussé son frère à partir à Boston sans en parler à personne, et pourquoi. Il ne croit pas à la culpabilité de Raphaël, mais comment en être sûr ? Bien qu'étant son jumeau, que sait-il de lui ? Il y a plein de questions posées et aucune réponse connue pour le moment. Il faudra attendre 380 pages pour savoir le fin mot de l'histoire.
L'auteur alterne efficacement le récit des recherches menées par Tom et Ariane, et les chapitres sur plusieurs passagers, qui se révèlent tous interconnectés. le génie de Grégoire Godinaud est de nous prendre et de nous amener là où il veut, et on le suit, accroché à ce pageturner. Il nous balade de Lyon à Paris, de New York à Boston, de Nantucket Island à Lanmodez, de 2015 à 2019.
Mais ce livre est bien plus qu'un thriller, Grégoire Godinaud aborde les thèmes de la différence, de l'acceptation, de l'amour, de la maladie psychiatrique, les troubles associatifs d'identité, les rapports entre les gens, les fratries, l'amitié et l'amour, et bien sur la douleur, le malheur, la souffrance physique et mentale, la perte d'êtres chers, et la part d'ombre de chacun. Peut-on dire réellement que l'on connaît quelqu'un ? Et à quel point ? le mystère reste entier, et c'est toute la force de ce livre.
Grégoire Godinaud, du haut des ses 26 ans m'a emballée avec « la chanson blanche ». Et malgré quelques maladresses, redites, et quelques confusions qui m'ont fait retourner en arrière pour comprendre les divers personnages et personnalités, l'écriture est fluide et prenante, et le texte et l'intrigue sont parfaitement maitrisées. Il nous livre un thriller efficace et passionnant. Un auteur à suivre, qui a déjà tout d'un grand, un nom à retenir.
Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions du Gros Caillou (merci à Sigolène pour le petit mot manuscrit bien sympathique) pour cette belle découverte qui m'a enchantée.
