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Critique de Wazlib
"Snowblind" (Snowblind, 2014) est un roman fantastique écrit par Christopher Golden. Il va nous raconter la malheureuse histoire d'une petite ville, Coventry, aux prises avec le surnaturel lors de deux tempêtes de glace meurtrières séparées de douze ans.
J'ai commencé le récit survolté: complètement accroché par le style des premiers chapitres et cette façon très "king" de s'inviter dans l'intimité des personnages pour les dépeindre en quelques phrases bien senties. Et dans l'ensemble, le prologue (la partie 12 years ago, si vous voulez) était excellent. Gardant un mystère bienvenu et angoissant, installant des personnages forts pour la suite, glissant quelques détails primordiaux pour deviner les actions futures de nos protagonistes... C'était vraiment bon.
Que dire, donc, de la suite? C'est une lente descente dans la médiocrité livresque. Mais lente: on n'atteindra pas le fond d'ici la fin du bouquin, rassurez-vous.
Tout ce qui a été savamment orchestré en début de roman vient se perdre dans quelques déboires narratives (sérieusement, , quelle mauvaise idée...) et un rythme complètement cassé. C'est encore agréable à lire jusqu'à la fin, fort médiocre en l'occurrence, sorte de dégueulis de bons sentiments fort malvenu dans un récit horrifique (surtout lorsqu'il partait si bien...).
De la même manière, on pourra regretter l'absence totale d'effroi en cours de lecture. Les constatations sont les mêmes: le matériau de base était propice à un développement horrifique mesuré et croissant. Hélas, l'auteur ne semble volontairement pas prendre la voie de l'horreur comme choix de développement et je trouve finalement la citation de King ("Ce livre vous glacera les os et le coeur") bien à côté de la plaque, comme souvent. Par ailleurs, le livre n'est pas un roman d'horreur: de fantastique, oui, mais pas plus.
"Snowblind" est donc l'exemple parfait d'un loupé (qu'on pardonnera aisément devant le plaisir de lecture...): un début prometteur dont la suite idéale ne restera qu'un fantasme. Un essai non-transformé, en d'autres termes.
J'ai commencé le récit survolté: complètement accroché par le style des premiers chapitres et cette façon très "king" de s'inviter dans l'intimité des personnages pour les dépeindre en quelques phrases bien senties. Et dans l'ensemble, le prologue (la partie 12 years ago, si vous voulez) était excellent. Gardant un mystère bienvenu et angoissant, installant des personnages forts pour la suite, glissant quelques détails primordiaux pour deviner les actions futures de nos protagonistes... C'était vraiment bon.
Que dire, donc, de la suite? C'est une lente descente dans la médiocrité livresque. Mais lente: on n'atteindra pas le fond d'ici la fin du bouquin, rassurez-vous.
Tout ce qui a été savamment orchestré en début de roman vient se perdre dans quelques déboires narratives (sérieusement, , quelle mauvaise idée...) et un rythme complètement cassé. C'est encore agréable à lire jusqu'à la fin, fort médiocre en l'occurrence, sorte de dégueulis de bons sentiments fort malvenu dans un récit horrifique (surtout lorsqu'il partait si bien...).
De la même manière, on pourra regretter l'absence totale d'effroi en cours de lecture. Les constatations sont les mêmes: le matériau de base était propice à un développement horrifique mesuré et croissant. Hélas, l'auteur ne semble volontairement pas prendre la voie de l'horreur comme choix de développement et je trouve finalement la citation de King ("Ce livre vous glacera les os et le coeur") bien à côté de la plaque, comme souvent. Par ailleurs, le livre n'est pas un roman d'horreur: de fantastique, oui, mais pas plus.
"Snowblind" est donc l'exemple parfait d'un loupé (qu'on pardonnera aisément devant le plaisir de lecture...): un début prometteur dont la suite idéale ne restera qu'un fantasme. Un essai non-transformé, en d'autres termes.
