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Critique de ibon


Hélas oui! Il suffit de créer les conditions particulières pour que la sauvagerie réapparaisse même chez des enfants!
Alors bien sûr, pour se rassurer, on dira que ces conditions sont extrêmes et improbables: Golding imagine le crash d'un avion sur une île déserte du Pacifique d'où ne ressortent vivants et entiers que des enfants!
Garder à l'esprit qu'il pourrait s'agir d'un conte peut faire passer l'invraisemblable pour crédible.
Parce qu'après, tout nous est rendu justement crédible par la suite, et l'on sent poindre alors un doute , un effroi.
Au départ ces enfants se regroupent, quelques tiraillements puis un vote pour élire un chef, une microsociété qui s'organise avec des cueilleurs et des chasseurs comme aux temps primitifs, des écoliers qui ont retenu justement la leçon: l'on ne peut se comprendre si l'on parle tous en même temps alors un objet, une conque, va leur donner autorité pour prendre la parole devant le groupe!

Tous semble donc s'organiser dans le meilleur des mondes et on prend aussi du bon temps sur cette île paradisiaque. Mais la discorde va monter à cause d'un feu mal entretenu. Ce feu qui doit signaler leur présence aux secours partis sans doute à leur recherche.

Devenue un classique de la littérature de jeunesse; à partir de 12 ans, l'âge des protagonistes, cette robinsonnade ne s'oublie pas. La réflexion sur la naissance de la violence conviendra certainement aux plus âgés.


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