>
Critique de Flaubauski
Je suis bien embêtée pour livrer mon ressenti sur ce roman tant il m'a déroutée. Pas tant en termes de style, somme toute académique pour l'époque d'écriture, plutôt quant à sa narration foncièrement elliptique, trop pour moi.
En pleine Seconde Guerre Mondiale, des enfants se retrouvent sur une île déserte après le crash de leur avion, île déserte semble-t-il en plein Pacifique, et vont devoir apprendre à survivre avec le peu qu'ils possèdent. Très vite, des rivalités s'instaurent entre les plus forts, qui veulent le pouvoir et décider de ce qui est le mieux pour tous, et des clans se mettent en place, malheureusement pour le pire.
Au fil de ma lecture, les questions, trop nombreuses, ont essaimé mon esprit pour que je sois pleinement satisfaite de mes découvertes narratives : que font ici ces enfants ? Pourquoi ne sait-on, finalement, que si peu de choses sur eux, et par la suite sur leur fonctionnement et évolution au sein de l'île ? Certes, le propos de Golding se veut ici, à mon sens, surtout symbolique, en montrant en quoi des enfants éduqués dans des écoles prestigieuses anglaises peuvent, sur un coup du sort et via l'effet de groupe, se laisser entraîner par la barbarie et la violence - comme tout un chacun -, mais je suis restée sur ma faim. J'aurais, finalement, aimé un développement plus complet, et de l'intrigue, et de la psychologie des personnages.
En somme un anti Robinson Crusoé qui ne m'a pas spécialement convaincue.
Lien : https://www.aubonheurdesmots..
En pleine Seconde Guerre Mondiale, des enfants se retrouvent sur une île déserte après le crash de leur avion, île déserte semble-t-il en plein Pacifique, et vont devoir apprendre à survivre avec le peu qu'ils possèdent. Très vite, des rivalités s'instaurent entre les plus forts, qui veulent le pouvoir et décider de ce qui est le mieux pour tous, et des clans se mettent en place, malheureusement pour le pire.
Au fil de ma lecture, les questions, trop nombreuses, ont essaimé mon esprit pour que je sois pleinement satisfaite de mes découvertes narratives : que font ici ces enfants ? Pourquoi ne sait-on, finalement, que si peu de choses sur eux, et par la suite sur leur fonctionnement et évolution au sein de l'île ? Certes, le propos de Golding se veut ici, à mon sens, surtout symbolique, en montrant en quoi des enfants éduqués dans des écoles prestigieuses anglaises peuvent, sur un coup du sort et via l'effet de groupe, se laisser entraîner par la barbarie et la violence - comme tout un chacun -, mais je suis restée sur ma faim. J'aurais, finalement, aimé un développement plus complet, et de l'intrigue, et de la psychologie des personnages.
En somme un anti Robinson Crusoé qui ne m'a pas spécialement convaincue.
Lien : https://www.aubonheurdesmots..
