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Critique de Khalya


Dans ce roman, que l'auteur a écrit en parallèle du scénario de la série « Victoria », Daisy Goodwin relate la vie, de façon romancée, de la reine Victoria de sn accession au trône jusqu'à ses fiançailles avec le prince Albert.
J'ai adoré Victoria. Certes, elle est impulsive et têtue comme une bourrique, parfois naïve, mais il faut se rappeler qu'elle a 18 ans, qu'elle goûte pour la première fois de sa vie à la liberté et qu'elle est entourée de personnes qui entendent la manipuler pour exercer le pouvoir à travers elle.
De son enfance à Kensington, isolée, stricte et à l'emploi du temps millimétré qui ne lui laisse aucune ouverture sur le monde, Victoria garde un souvenir amer et une profonde rancune envers sa mère et le conseiller de celle-ci, John Conroy.
Sa seule alliée était la duchesse de Lehzen qui détestait la mère de Victoria et Conroy. Je me demande d'ailleurs pourquoi la duchesse et Conroy, qui avaient alors tous les pouvoirs, ne se sont pas débarrassé d'elle en la renvoyant à Hanovre.
Victoria, une fois reine, est entourée de personnes malveillantes : son oncle Cumberland et Conroy sont certainement les pires.
A première vue, on peut penser que la mère de Victoria fait partie des personnes malveillantes mais je pense que c'est une mère inquiète qui a été manipulée par un homme qui a su profiter de son isolement.
Au final, j'ai trouvé la duchesse de Lehen bien plus malveillante.
Son affection pour Victoria semble sincère mais sa possessivité la pousse à tenter d'isoler Victoria afin de la garder pour elle. Cet état d'esprit la pousse à mal conseiller la reine, comme dans l'affaire Flora Hasting.
Lord Melbourne est le plus fidèle sujet de Victoria.
L'auteur a fait le choix de faire une romance entre Melbourne et Victoria.
Des sentiments partagés mais qui ne débouchent sur rien de concret par soucis des convenances.
S'il parait évident que Victoria ait pu concevoir une grande admiration pour la première personne qui la traitait autrement que comme une fillette sans cervelle, et si la propension de la Reine à le consulter à propos de tout a produit certaines rumeurs, aucune relation sentimentale n'a été établie entre eux. Il est plus probable que Victoria, orpheline de père, ait vu en Melbourne, veuf et sans enfant de 40 ans son aîné, une figure paternelle et que l'homme ait vu en cette jeune femme inexpérimentée qu'il devait guider, une fille spirituelle.
en dehors de ce côté romancé, le livre est asse fidèle sur le plan historique. Malgré ses plus de 500 pages, j'ai eu une impression de trop peu à la fin de ma lecture.
J'avais encore envie de rester avec Victoria et Albert, de lire les débuts de leur vie à deux, la naissance de leurs enfants, sous la superbe plume de Daisy Goodwin.
Il me faudra me contenter de la série !
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