AINSI PASSE LA GLOIRE DU MONDE de
ROBERT GOOLRICk
Rooney, double littéraire de l'auteur, traîne sa vie terrassé par une douleur au dos qui l'empêche de bouger. Abandonné de tous, lui qui fût recherché, adulé, il survit péniblement avec les chèques d'aide sociale. Il est seul, se souvient de ses amants, de son viol par son père ainsi que de sa soeur qui tombe du deuxième étage. Il a dû vendre aux enchères tous ses objets de collection et se réfugier dans ce cabanon sinistre. Mais le pire, c'est que cette déchéance s'accompagne du pire moment politique de l'Amérique, Trump au pouvoir, Rooney ne reconnaît plus rien de ce qu'il aimé, il vomit l'homme et l'affuble des diminutifs les plus abjects, ToxiTrump, DevastaTrump ou TrompetanttrompeurTrump!!
Un livre testament, très autobiographique, empli de lyrisme, très mélancolique bien sûr, et puis il y a cette haine de Trump qui prend une forme d'une grande vulgarité, pamphlet violent et outrancier. Ce sont presque deux romans qui se chevauchent l'un chargé de souvenirs l'autre de haine et d'incompréhension. Je n'ai pas retrouvé dans ce livre l'homme de
Féroces ou de
la Chute des Princes.
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