Ces quelques sondes parmi les plus farfelues et même carrément désopilantes (quelquefois) envoyées dans le territoire de Totale Absurdie regroupent dans cet album un florilège des thèmes du grand
Goossens - je n'en reviens toujours pas que ce gars soit docteur en informatique spécialisé dans l'intelligence artificielle .
De Georges et Louis, sortes de décalques de
Patrick Timsit et
Jean Rochefort qui se seraient mis à la colle, à Dieu en personne accompagné, ou pas, de son fils (c'est de saison) ; en passant par des entrainements pour préparer les meilleures perles du baccalauréat au travers d'une histoire de France dont les stéréotypes sont revisités en les retroussant comme de vulgaires chaussettes ; des histoires s'enchainent sans queue ni tête. On évolue (ou "on involue", ce qui revient à rétrograder d'un cran dans l'évolution) en plein délire. On se croirait dans un album d'
Edika. Au point qu'une bande finit par en être une copie, un faux ? (douteux : les deux compères travaillent pour
Fluide Glacial depuis la nuit des temps) ou un hommage. de toute façon, on se bidonne bien... de temps en temps. Tout n'est pas d'une exceptionnelle qualité cependant et on sent que l'inspiration s'étiole un peu dans certain coin de page quand apparaissent des quéquettes (est-ce que j'ai le droit d'écrire "quéquettes" dans une critique pour Masse Critique ?) dignes des latrines d'un bistrot parisien. Pourtant
Goossens, c'est une sacrée patte coté dessin ! Je ne sais pas trop ce qu'il utilise, peut-être des craies ou un outil craie sur une tablette graphique. Peu importe, ça donne à certains de ses dessins un aspect très chaleureux - là, j'écris comme un docteur en histoire des arts diplômé en "1900" ! Mais comme je le disais plus haut, le trait, quelquefois, s'assèche et devient d'une banalité très chiante (est-ce que j'ai le droit d'écrire "chiante" dans une critique pour Masse Critique ?)
Donc : des
Combats rudes mais nécessaires car les adversaires puissants sont : tristesse, ennui, grisaille morne des pires journées à la couverture nuageuse basse de l'hiver. En plus, il ne fait même pas assez froid pour avoir de la neige : la dèche complète ! (est-ce que j'ai le droit d'écrire "dèche" dans une critique pour Masse Critique ?) Pas de bonhomme de neige à l'horizon, mon dictionnaire de rime est en panne et le Père
Noël est bloqué à la frontière italienne par les gabelous depuis mardi !
Addendum
En comptant bien, l'affirmation "sans queue ni tête" est fausse vu qu'il y a au moins deux têtes que l'on reconnaît (les deux olympiens cités au début du second paragraphe), et au moins une quéquette (faut que je retrouve le numéro de page).