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Critique de PatriceG


"Mes Universités"
Non ce n'est pas la magnifique chanson de Philippe Clay : "C'était pas Jussieu, c'était pas Censier .."

Nous sommes ici dans le troisième volet d'une trilogie autobiographique commencée en 1911 par Maxime Gorki

L'Université est pour les nantis, Gorki va l'apprendre à ses dépens, il y règne une ambiance qui n'est pas faite pour les roturiers comme lui. Il se met alors en quête de travail, il va multiplier les petits boulots, il sait mieux que personne que le salut est dans le travail, sinon on est mort -on ferait pas mal de le savoir aujourd'hui-, il va jusqu'à connaître la faim et sera donc associé aux misérables.

En 1887, il tente de se suicider : c'est paradoxalement un refus de céder à l'environnement glauque dans lequel il baigne, il ne veut pas se corrompre dans ce prolétariat de la ville où il y a de tout, il arrive à sortir de cet horrible cauchemar, l'homme est un solide gaillard ; il a foi en l'homme. Il sait écrire en autodidacte, il veut écrire, il sera pour commencer journaliste. Il y avait une chance sur dix qu'il ne bascule pas dans la politique, c'est l'air du temps, la répression est sévère ; et bien cette chance il ne la saisit pas et va dans la clandestinité rencontrer des étudiants, des intellectuels, mais ce ne sont pas ses vrais compagnons de route, de cette intelligentsia là il n'en veut pas, alors il se met dans la mouvance ouvrière et celle des artisans, c'est cela son adolescence, et il raconte ses rencontres pittoresques, attachantes dans ce milieu ..
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