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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dommage que à l'école, le prof d'économie n'ait pas utilisé cet album pour nous expliquer la loi du marché…

Gamine, je ne comprenais pas la portée capitaliste de cet album, il me faisait rire pour le cadeau d'anniversaire d'Obélix, l'absurdité de ses vêtements, pour Idéfix qui lui faisait la tronche, pour les répliques des romains, rien de plus.

Moi y en avais rien compris ! Ni remarqué que le jeune Caïus Saugrenus, sorti de la Nouvelle École d'Affranchis ou E.N.A pour les intimes était la représentation d'un Chirac jeune.

La loi de l'offre et de la demande n'auront plus aucun secret pour vous après la lecture de cet album !

Lorsque l'offre de menhirs est supérieure à la demande, il faut que les entreprises (obélix et Cie) baissent leurs prix, afin qu'elles puissent écouler tous leurs produits… A contrario, si la demande est supérieure à l'offre, il faut que les entreprises augmentent leurs prix…

Comment vaincre les Gaulois ? Il suffit de les diviser car pour régner, il faut diviser, c'est bien connu et toujours appliqué. Pour les diviser, il faut apporter la jalousie, l'envie, la cupidité… Toujours d'application !

En leur achetant des menhirs, Chirac, heu, Saugrenus, va apporter la zizanie dans le village rien qu'en demandant qu'Obélix lui fabrique plus de menhirs et en montant les prix à chaque fois, sous le regard d'un Obélix qui n'y comprend rien… Mais les autres villageois vont vite comprendre où se trouvent leur intérêt…

Dans cet album, vous aurez un cours sur la production de menhirs, sa publicité, sur la concurrence, la dévaluation des prix, l'inflations des prix, les revendications salariales, sur le cours du sesterce et sur le fait de produire romain à Rome !

Alors qu'habituellement, nos Gaulois résolvent leur problèmes seuls à grands coups sur les romains ou en chassant l'intrus, ici, ils n'auront même pas besoin de lever le petit doigt pour que le système, qui a été poussé à son paroxysme, s'effondre, faisant ainsi passer notre énarque fraîchement émoulu pour le responsable de tous les maux de Rome (devait y avoir un message caché que ceux de l'époque ont compris).

Une aventure pleine d'humour, de situations cocasses et une belle leçon d'économie, sur le capitalisme et sur la division des peuples pour mieux les asservir. Faites du commerce, pas la guerre.

PS : album lu bien avant le décès du dessinateur Uderzo. Mais j'ai un retard énorme dans le post de mes chroniques, ou alors, c'est parce que je chronique plus vite que l'ombre de mes doigts sur le clavier. En tout cas, merci à Uderzo pour tous ses dessins.
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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César est toujours à la recherche d'un moyen susceptible de soumettre le village gaulois qui résiste encore et toujours...
Cette fois, c'est un jeune technocrate frais-émoulu de l' E.N.A. (École des Nouveaux Affranchis) qui va prendre les choses en main.
Qu'on se le dise: L'avenir est dans le menhir, futur instrument de paix et de prospérité!
La leçon d'économie-en-s'amusant, est aussi féroce et drôle que très sérieuse... et les effets pervers ne se feront pas attendre. le cours du menhir va monter et redescendre et les célèbres pierres levées revenir dans la tronche de César.
Un bon album de la série, toujours fort agréable à relire.
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J'ai lu et découvert cet album "Obélix et Compagnie" il y a fort longtemps déjà et sous les traits de la caricature je n'ai pas boudé mon plaisir : les auteurs se plaisent à faire une critique de l'économie de marché, les dérives de la société de consommation au travers du marché du menhir, des hommes politiques romains (qui ressemblent fort à ceux du moment) à la fois avec humour, sérieux et sévérité.
Un bon album de la saga qui mérite que l'on s'y arrête comme les autres !
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La première fois que j'ai lu Obélix et compagnie, je n'avais absolument pas mesuré toute la dimension de cet album.
Loin d'être intéressée par cette critique de la loi du marché ( moi y en avais rien compris à l'époque ), je hurlais de rire quand apparaissait Obélix affublé de ses beaux atours telle une caricature de carnaval ! Idem quand apparaissaient à leur tour les autres villageois, tous plus ridicules les uns que les autres avec leurs accoutrements.
Maintenant que j'ai grandi, j'apprécie evidemment plus cette critique fort pertinente du capitalisme, du marketing et bien evidemment de notre société de consommation.
A noter, page 6, une vignette qui représente les deux auteurs en soldats romains un peu hirsutes.
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J'ai adoré !

Une superbe fête d'anniversaire pour Obélix et une toute belle analyse de ce qu'un énarque aux belles idées pour provoquer comme réactions en chaîne en ayant juste comme postulat de base que tout le monde aime l'argent. L'inutile à prix d'or qui finit par faire des émules et par ruiner toute une économie, ça fait réfléchir !

En attendant, notre petit village d'incorruptibles a eu chaud car même si pour eux l'argent n'a pas d'utilité, le pouvoir semble les titiller presque tous jusqu'au moment où le bon sens et surtout une bonne bagarre remettent les pendules à l'heure.

Les dessins sont très réussis et le texte est particulièrement travaillé. Il y a des bons mots mais surtout l'idée qui circule de nos jours que les économistes avec leurs jargons pointus sont des dieux...
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Voici une manière excellente de critiquer avec humour et légèreté le poids de l'économie, de la publicité, de l'offre, de la demande et du capitalisme !

Un extrait de cette BD nous avait été donnée en début d'année en cours d'économie ! Énorme !
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Obélix et Compagnie est un de mes livres d'Astérix préférés pour plusieurs raisons. La première étant qu'Obélix, que j'adore, en est le personnage principal. le naïf se retrouve pris dans la tourmente et se met à dos tout le village ce qui donne lieu à des échanges verbaux (et physiques) très savoureux.
Les gags s'enchainent et sont tous plus drôles les uns que les autres.
Et la critique de la société de consommation et du capitalisme est piquante.
Obélix et Compagnie est un cours d'économie pour les Nuls en images puisqu'il montre les effets bénéfiques de la consommation (l'activité d'Obélix va générer d'autres emplois et donc développer l'économie du village) et ses revers (la création d'une bulle économique qui finit par exploser).
A l'heure de la crise économique mondiale, cet album, paru en 1976, prend une saveur acide...
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Un des meilleurs !
la société de consommation dans le village Gaulois.
Dessins, humour, clins d'oeil à double sens....
Un opus PARFAIT !
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Quoi, se dit -on quand on voit le titre et la couverture, alors Obélix monte sa société? Comment cela ce fait-il? En fait, tout ce passe avec la relève du camp romain ... Babaorum...Et oui, même dans les B.D. cela arrive on pense à relever les soldats... le nouveau centurion, iil est sûr de lui ces gaulois, il va les mater.. Evidemment, les gaulois, averti par Astérix, sont ravis!! es romains tout frais!!! Evidemment, comme c'est l'anniversaire, l'est pour Obélix à lui-tout seul, un cadeaux surprise... Mais les romains ne sont pas au bout des leurs : pour eux, le danger c'est seulement Obélix... Alors quand un bellâtre vient au village pour faire diversion avec Obélix en lui achetant ses menhirs, et bien on se doute bien que rien n'est régler... Une excellente critique de la société moderne... Ou comment tout le temps on vous détourne de vos buts... Pour mieux vous faire concurrence... Une satyre pour petit et grand....
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Après avoir vu l'exposition temporaire sur Astérix et l'économie au musée de l'Économie, j'ai naturellement eu envie de relire un de mes tomes préférés (sans doute parce que Obélix y est mis en avant), qui est aussi une excellente leçon d'économie sur l'offre et la demande… et la capacité à vendre des choses inutiles.

Dans ce tome, César va en effet acheter la paix en commandant des menhirs au village Gaulois, pour les enrichir et ainsi les affaiblir. de quoi semer le chaos dans le village, qui marche d'habitude plutôt au troc.

On est là dans la grande époque Goscinny-Uderzo, avec tous nos personnages préférés et des gags savoureux. Au niveau de la réalité historique en revanche, je ne pense pas que les menhirs aient vraiment connu un commerce florissant à Rome…
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