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Citations sur La bête à sa mère (68)

De toute manière, même quand je disais la vérité, on ne m’écoutait pas. J’étais un malentendu.

(Stanké, p.19)
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Je me rappelle les anniversaires en centre fermé. Je recevais un cadeau orné d'un chou. (…) Une carte accompagnait aussi le cadeau. Les éducateurs y griffonnaient quelques mots porteurs de morale ou de renforcement positif. Passionné de lecture plus profonde, je me débarrassais rapidement de la carte pour déballer le cadeau, excité. Chaque fois, j'ai été déçu.
J'ai reçu des sous-vêtements, des montres, même des étuis à crayons. Que des choses pratiques. Ce ne sont pas des cadeaux, ça ! Les cadeaux, c'est le luxe, l'inattendu, le flafla. Ça ne sert à rien, un cadeau qui sert à quelque chose.
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Le besoin de parler est souvent plus fort que celui de bouder. Le bouddhisme et la bouderie nécessitent un silence et une concentration peu accessibles au commun des mortels. Reynald était très commun et très mortel.

(p. 160)
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On m’a dit que je ne comprenais pas tout, car je suis dysphasique. Ça ne m’impressionne pas, leur diagnostic bidon. Je ne comprends pas toujours le sens des mots ? On n’a pas compris le sens de la vie encore, alors que le sens de certains mots m’échappe n’est pas alarmant. (p. 20)
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L'argent est la mère de tous les vices, c'est une sagesse millénaire. Les hypocrites qui affirment que ce n'est pas la chose la plus importante pour eux en ont juste assez pour faire semblant. Ce sont des résignés, des gagne-petit. Peu importe la devise, peu importe l'endroit sur la planète, on se vend, on se tue, on se prostitue et on accepte d'abandonner son corps, sa force et son temps pour de l'argent. Je ne suis peut-être pas meilleur que les autres, mais je suis plus conscient et ne me laisse pas noyer dans l'hypocrisie générale. Le temps, les amis et les amours passent, l'argent reste.
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Je m’identifie davantage aux chats, personnellement. Même après neuf mille ans de domestication, indépendants, ils conservent leurs instincts de prédateurs. Les chiens c’est con comme tout. La langue toujours pendante, juste bons à rapporter une baballe ou un bâton.
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J'ai glissé un chaton, puis deux sous ma chemise. Leur fourrure était douce. Il restait de la place et je suis parvenu à saisir Jean-Pierre. Laura est apparue avec la chatte à ce moment.
- Ha ha ! Qu'est-ce que tu fais ? (...)
- Je développe un système de chauffage à base de minous, tu veux essayer ?
- Tu me fais penser à Lenny.
- Qui ?
- Lenny, le personnage de Steinbeck, tu connais ?
- Ah oui, oui, je connais.
Je déteste les gens qui se croient supérieurs d'avoir vu un film avant les autres. Si elle voulait jouer les intellos, elle n'avait pas pigé le bon numéro. J'ai lu des dictionnaires, moi, madame !
- Tu as déjà lu L'Alchimiste, de Paulo Coelho ?
- Ouais, Paulo Coelho, évidemment, pourquoi ?
- Pour rien, c'est un bon livre philosophique, c'est tout.
Paf ! Aussitôt, j'ai senti que j'avais fait mon effet et remis les pendules à l'heure.
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Le soleil de midi est violent pour le peuple de l’ombre. Il faudrait noter cette réflexion, c’était un titre de recueil de poèmes, ça. Ça devrait être bien payant de publier de la poésie, c’est un genre noble. Ça devait aller chercher dans les six chiffres, un bon poète au Québec. Il devait aussi exister une grande fraternité entre les poètes, et plein de femmes qui veulent poser nues pour les inspirer. Oui, j’allais faire de la poésie, entre deux albums de rap. Avec les revenus des machines en plus, aucun doute, j’allais me faire des couilles en or et passer à l’histoire. Tant qu’à être au monde, autant le marquer.
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À la vitesse où on pollue, la jeunesse a l'avenir qu'on va lui laisser.
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Dans une famille d'accueil où j'habitais, il y avait un bonhomme bien spécial, Réjean, une espèce de sage moderne qui m'a aidé à comprendre la vie avec une seule phrase : raconte-toi pas de menteries ni de faux espoirs, la moyenne du monde est grosse, laide et conne. Ça m'aide encore à comprendre l'humanité....
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