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Critique de AB67
« Terre silencieuse » est un manifeste pour alerter sur l'extinction des insectes. Ce livre est découpé en cinq parties et 21 chapitres pour un total de 387 pages. Il est agrémenté de quelques illustrations en noir et blanc, dont des graphiques. Cela peut faire peur à première vue, mais il se lit bien et plutôt rapidement vu sa taille.
J'ai apprécié le fait que Dave Goulson, entomologiste britanique de renom, n'ait pas des avis tranchés sur les sujets abordés et reste ouvert sur les choses et les points de vue des autres. Il arrive à traiter de nombreuses thématiques touchant à la fois nos politiques, les grandes entreprises, les systèmes économiques, mais aussi les citoyens en bas de l'échelle. Il n'a pas peur de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et il est à espérer que son message soit entendu. J'ai également aimé le fait qu'il ne fasse pas culpabiliser le lecteur, les agriculteurs qui se sont convertis pour diverses raisons et les individus. Il n'hésite d'ailleurs pas à pointer du doigts des exemples précis et citer des industriels bien connus de tous.
Je pense que cet ouvrage est accessible à un public intéressé sans nécessiter de grandes connaissances de base. Tout est assez détaillé et expliqué pour comprendre. Petit point qui peut être décourageant, c'est l'usage du latin pour nommer les espèces. C'est cependant la langue scientifique universelle et c'est pourquoi l'auteur a probablement fait ce choix, afin que son livre traduit en langues étrangères soit compréhensible partout. de plus, toutes les espèces n'ont pas de nom vernaculaire (= en français) ou en possèdent parfois plusieurs, ce qui peut rendre la traduction complexe. Afin de rendre cet ouvrage plus attractif et rester accroché au récit, l'auteur a fait l'effort de parsemer ses chapitres de petites anecdotes sur les insectes.
Ma principale critique négative étant moi-même écologue, c'est le manque de sources. de nombreux chiffres, faits, exemples, etc. sont en effet cités sans que le lecteur sache d'où ils sont issus. J'ai conscience que les sources peuvent altérer la lecture ou la rendre moins agréable, mais pour un livre basé sur des notions scientifiques précises ce serait plus que bienvenu. Pour éviter d'alourdir le texte ça pourrait par exemple prendre la forme de notes de bas de page ou de numéros qui renverraient à une bibliographie à la fin du livre.
Ma seconde critique réside dans des répétitions qui interviennent régulièrement au cours des chapitres.
Pour terminer sur la dernière critique, je m'attendais à une petite conclusion à la fin des propositions d'actions concrêtes, car je trouve que le récit s'arrête de manière trop nette.
En résumé, je conseille cet ouvrage à toute personne concernée de près ou de loin par les questions environnementales, tout en alertant les scientifiques, qu'ils resteront probablement légèrement sur leur faim.
Enfin, je tiens à remercier Babelio et les Éditions du Rouergue de m'avoir sélectionnée et permis d'acquérir ce livre qui était dans le top de mes prochaines lectures.
J'ai apprécié le fait que Dave Goulson, entomologiste britanique de renom, n'ait pas des avis tranchés sur les sujets abordés et reste ouvert sur les choses et les points de vue des autres. Il arrive à traiter de nombreuses thématiques touchant à la fois nos politiques, les grandes entreprises, les systèmes économiques, mais aussi les citoyens en bas de l'échelle. Il n'a pas peur de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et il est à espérer que son message soit entendu. J'ai également aimé le fait qu'il ne fasse pas culpabiliser le lecteur, les agriculteurs qui se sont convertis pour diverses raisons et les individus. Il n'hésite d'ailleurs pas à pointer du doigts des exemples précis et citer des industriels bien connus de tous.
Je pense que cet ouvrage est accessible à un public intéressé sans nécessiter de grandes connaissances de base. Tout est assez détaillé et expliqué pour comprendre. Petit point qui peut être décourageant, c'est l'usage du latin pour nommer les espèces. C'est cependant la langue scientifique universelle et c'est pourquoi l'auteur a probablement fait ce choix, afin que son livre traduit en langues étrangères soit compréhensible partout. de plus, toutes les espèces n'ont pas de nom vernaculaire (= en français) ou en possèdent parfois plusieurs, ce qui peut rendre la traduction complexe. Afin de rendre cet ouvrage plus attractif et rester accroché au récit, l'auteur a fait l'effort de parsemer ses chapitres de petites anecdotes sur les insectes.
Ma principale critique négative étant moi-même écologue, c'est le manque de sources. de nombreux chiffres, faits, exemples, etc. sont en effet cités sans que le lecteur sache d'où ils sont issus. J'ai conscience que les sources peuvent altérer la lecture ou la rendre moins agréable, mais pour un livre basé sur des notions scientifiques précises ce serait plus que bienvenu. Pour éviter d'alourdir le texte ça pourrait par exemple prendre la forme de notes de bas de page ou de numéros qui renverraient à une bibliographie à la fin du livre.
Ma seconde critique réside dans des répétitions qui interviennent régulièrement au cours des chapitres.
Pour terminer sur la dernière critique, je m'attendais à une petite conclusion à la fin des propositions d'actions concrêtes, car je trouve que le récit s'arrête de manière trop nette.
En résumé, je conseille cet ouvrage à toute personne concernée de près ou de loin par les questions environnementales, tout en alertant les scientifiques, qu'ils resteront probablement légèrement sur leur faim.
Enfin, je tiens à remercier Babelio et les Éditions du Rouergue de m'avoir sélectionnée et permis d'acquérir ce livre qui était dans le top de mes prochaines lectures.
