Il m'aura fallu tout ce temps depuis mon arrivée à Nantes pour me décider à aller vers
Julien Gracq. Comme ces auteurs qui font un peu peur. Gracq marquait un refus catégorique que ses livres soient édités en poche. Ne devrait-on l'en remercier, au plaisir particulier de ces petits volumes édités par Corti. Une couleur, typographie à l'ancienne, et les feuillets pliés qu'il faut découper patiemment pour entrer dans le livre. Gracq m'évoque la Loire. Je sépare le haut des pages, l'une après l'autre, déjà le début d'une aventure.
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