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Critique de babel95


Le septième opus de l'abécédaire du crime de Sue Grafton, « G is for Gumshoe (Gumshoe signifiant un détective privé) » a été traduit en français par «G » comme Gibier. Un détective privé qui devient gibier ? Kinsey Millhone vient d'accepter une nouvelle enquête : retrouver une vieille dame qui n'a plus donné signe de vie depuis quelques mois, lorsqu'elle apprend avec stupéfaction qu'elle fait l'objet d'un contrat de la part d'un truand, Tyrone Patty. Comment peut-on enquêter tranquillement alors qu'un tueur fou, à bord d'un énorme camion, constitue une menace de tous les instants ? Une seule solution : avoir recours aux services d'un garde du corps. Et c'est ainsi que Robert Dietz entre dans la vie de Kinsey.
Kinsey retrouve facilement Agnes Grey, la vieille dame, qui avait été hospitalisée. Enquête terminée ? non, car la vieille dame disparaît à nouveau, terrorisée. Kinsey doit reprendre toutes les pistes une à une, s'interroger sur un secret de famille bien gardé et en parallèle retrouver « son » tueur avant qu'il ne frappe.

"G" comme gibier nous offre un suspense double, une intrigue qui se déroule à cent à l'heure sans aucun temps mort. Un tour de force pour ce roman paru en 1990 qui n'a recours à aucune violence gratuite.
J'aime tout particulièrement la description de la Californie d'il y a plus de trente ans, d'un style de vie depuis longtemps disparu, d'un monde privé de l'obsession de la technologie. Un seul regret : l'omniprésence des armes à feu....
Sue Grafton sait décrire des personnages originaux, qui nous parlent : alors que l'on retrouve Henry, Vera et Rosie, c'est maintenant au tour de Robert Dietz de rejoindre le monde très fermé des proches de Kinsey. Lorsque le roman se termine, Kinsey a repris le cours de ses activités, et réfléchit sur "une vie qui est devenue plus riche depuis qu'il en a fait partie". Nous avons hâte de les retrouver....
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