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Critique de Crossroads


Moi, j'aime bien JC .
Pas celui qui multipliait les pains, j'suis allergique au gluten, mais en tant que fervent amateur de bons gros pavés qui ont le don de raccourcir vos nuits, ben moi, j'aime bien JC.

J'aime bien le diesel aussi.
Coup de bol, le début est poussif mais par ces températures estivales, rien d'étonnant à ce que le moulin toussote avant de donner sa pleine puissance.

"Le voyageur sans bagages", ça vous parle ?
Itou non plus.
Je pensais benoîtement que JC s'était découvert une nouvelle marotte exploitée ici par le prisme de ce nouveau syndrome alors méconnu.
Il n'en est rien. En caressant prestement de mes p'tits doigts boudinés le clavier, christian, ce n'est pas affection du "voyageur sans bagages" qui m'est apparue mais une pièce de théatre en cinq actes de Jean Anouilh créée en 1937, ce qui ne nous rajeunit point, j'en conviens.

Fort de ce pitch original en diable, notre fou-fou de JC, qu'est rarement en queue de peloton lorsqu'il s'agit de surprendre, va élaborer un scénario militaro-psychiatrico-surnaturelo que d'aucuns qualifieront de totalement saugrenu voire de parfaitement grotesque.

Possible.
Ce que je sais, c'est le plaisir éprouvé à la lecture de ce récit aux vrais airs de Matriochka.
J'adore être chamboulé dans mes certitudes, perdu dans mes supputations, mais par dessus tout avoir le sentiment de dérouler un scénario plausible tout en ayant pertinemment conscience de l'inconcevabilité de la chose.
Paradoxal.
Grangé rend l'invraisemblable envisageable et rien que pour cela, j'adhère.

Point fort, l'originalité de l'intrigue.
Point faible, l'originalité de l'intrigue car en multipliant les tableaux, Grangé aura parfois eu raison de ma patience pourtant légendaire.
Ajoutez-y un final mou du genou et c'est sur un sentiment mitigé que l'on referme ce pavé pourtant loin d'être indigeste.

N'était un léger trou d'air à mi-parcours, ce Passager mérite que l'on s'y arrête.
N'est-il pas, cher Iggy Pop?  ;-)
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