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EAN : 9782226221322
750 pages
Albin Michel (01/09/2011)
  Existe en édition audio
3.91/5   2290 notes
Résumé :
Je suis l'ombre. Je suis la proie. Je suis le tueur. Je suis la cible. Pour m'en sortir, une seule option : fuir l'autre. Mais si l'autre est moi-même ?...

"Grangé a le chic, en construisant avec une minutie d'horloger son intrigue au long cours, de rendre crédible ce que son imagination débordante invente de façon totalement débridée. Bravo l'artiste !" Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire.

Diaboliquement construit suivant le pri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (254) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 2290 notes
Les cinquante dernières pages sont une plaisanterie. Mon exemplaire a du subir des dysfonctionnements lors de son imprimerie et des pages d'autres bouquins sont malencontreusement venues s'insérer ! Bon la fin des policiers, thrillers a toujours tendance à me décevoir mais alors là on atteint des sommets de ridicule. Pendant des centaines de pages Grangé essaye de plonger son lecteur dans l'angoisse à coup de tueur mythologique, de course poursuite entre un bonhomme cherchant sa véritable identité et une flic évidemment traumatisée par son enfance luttant seule contre tous pour finir sur un banal secret de famille, dix milles fois exploré dans les livres.
La bonne idée du livre est le thème des voyageurs sans bagages, ces personnes qui ont plusieurs personnalités. On va ainsi intégrer plusieurs univers à commencer par la psychiatrie, dont l'auteur nous livre une critique pertinente sur l'omniprésence des médicaments dans cet univers " le psychiatre ne guérit pas, il accompagne, stabilise, traite, cadre", puis une immersion dans le monde des SDF de Marseille, assez intéressante bien que trainant en longueur, mais ce thème est il me semble assez peu abordé par la littérature, puis l'univers des sites de rencontres, là déjà j'ai commencé à décrocher.
Les premières pages sont assez longues avec beaucoup d'abréviations de l'univers médical qui facilite pas la lecture. le rebondissement vers la page 200 (format poche) fait réellement débuter le récit et c'est finalement le rebondissement le plus intéressant du roman. Ensuite le héros va bien sur bénéficier de beaucoup de chance pour échapper à ceux qui veulent le tuer, on a la traditionnelle scène de l'affrontement dans un escalier dans une petite rue, la classique arrivée d'un train ( ici un tram) pour prendre la fuite tranquillement, il pénètre tranquillement dans les bureaux du palais de justice, bureau ho miracle non fermé à clé !, évidemment l'histoire débute sous un épais brouillard et se termine en pleine tempête Xynthia pour bien renfoncer la noirceur du propos. Pas utile.
Après toutes ces péripéties arrivent la fin bâclée, Grangé nous sort un personnage nouveau se révélant être son père, qu'il a un jumeau mort à la naissance et le tueur n'est autre que le père du héros. Pendant tout le récit, le lecteur essaye de savoir qui est le coupable, je déteste quand le coupable n'est pas l'un des personnages présents depuis quasiment le début du livre. Enfin bref des révélations qui font soit sourire soit hocher la tête de consternation. J'avais l'impression d'être au temps des grandes sagas télévisées estivales.

Un scénario qui se prête peut être plus à une adaptation ciné qu'à un livre...
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Moi, j'aime bien JC .
Pas celui qui multipliait les pains, j'suis allergique au gluten, mais en tant que fervent amateur de bons gros pavés qui ont le don de raccourcir vos nuits, ben moi, j'aime bien JC.

J'aime bien le diesel aussi.
Coup de bol, le début est poussif mais par ces températures estivales, rien d'étonnant à ce que le moulin toussote avant de donner sa pleine puissance.

"Le voyageur sans bagages", ça vous parle ?
Itou non plus.
Je pensais benoîtement que JC s'était découvert une nouvelle marotte exploitée ici par le prisme de ce nouveau syndrome alors méconnu.
Il n'en est rien. En caressant prestement de mes p'tits doigts boudinés le clavier, christian, ce n'est pas affection du "voyageur sans bagages" qui m'est apparue mais une pièce de théatre en cinq actes de Jean Anouilh créée en 1937, ce qui ne nous rajeunit point, j'en conviens.

Fort de ce pitch original en diable, notre fou-fou de JC, qu'est rarement en queue de peloton lorsqu'il s'agit de surprendre, va élaborer un scénario militaro-psychiatrico-surnaturelo que d'aucuns qualifieront de totalement saugrenu voire de parfaitement grotesque.

Possible.
Ce que je sais, c'est le plaisir éprouvé à la lecture de ce récit aux vrais airs de Matriochka.
J'adore être chamboulé dans mes certitudes, perdu dans mes supputations, mais par dessus tout avoir le sentiment de dérouler un scénario plausible tout en ayant pertinemment conscience de l'inconcevabilité de la chose.
Paradoxal.
Grangé rend l'invraisemblable envisageable et rien que pour cela, j'adhère.

Point fort, l'originalité de l'intrigue.
Point faible, l'originalité de l'intrigue car en multipliant les tableaux, Grangé aura parfois eu raison de ma patience pourtant légendaire.
Ajoutez-y un final mou du genou et c'est sur un sentiment mitigé que l'on referme ce pavé pourtant loin d'être indigeste.

N'était un léger trou d'air à mi-parcours, ce Passager mérite que l'on s'y arrête.
N'est-il pas, cher Iggy Pop?  ;-)
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Mathias Freire est psychiatre dans un hôpital de Bordeaux. Il accueille dans son service un homme trouvé à la gare, avec pour tout bagage, un annuaire téléphonique et une clé plate de grande taille sur laquelle il y a du sang. Cet homme est amnésique. En même temps que lui, on découvre un cadavre dans une fosse, mort d'une overdose, avec une tête de taureau enfoncée sur la tête jusqu'aux épaules. La police, en a personne d'Anaïs Chatelet, se lance dans l'enquête.
L'intérêt de ce roman psychologique (avec un peu de gore tout de même, Grangé restant fidèle à lui-même) c'est la quête de Mathias freire, qui ne sait plus lui-même qui il est, ce qu'il fait, ce qu'il a fait par le passé…
Un excellent thriller que j'étais heureuse de retrouver chaque soir en me demandant comment ça allait finir !
A propos de la fin, que je ne dévoilerai pas, elle m'a posé question. J'invite donc les personnes qui ont lu ce roman et qui se seraient interrogées ou fait une idée de cette fin à communiquer avec moi en message privé.
En résumé, en voilà un bon Grangé qu'il faut lire si on aime cet auteur !
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Livre emprunté à une collègue et rendu assez rapidement pour cause d'abandon...

En 4 jours, lire moins de 40 pages, ce n'est pas lourd. Je n'ai pas du tout adhéré au style de l'auteur et au vu de ma PAL, je ne m'attarde pas sur les livres où je coince. Peut-être un jour, j'en retenterais la lecture mais pour le moment, je ne m'en sens pas capable. J'ai plus l'habitude des romans qui bougent dès le départ et là, c'est tout plat.

On suit un psy, travaillant à l'hôpital, dans son travail quotidien et ses différentes pensées. Pas du très folichon en ce qui me concerne. Pour mon premier Grangé, c'est plutôt loupé.

Comme vous l'aurez compris, ma découverte a fait un flop total mais ce ne sera pas forcément le cas pour tout le monde.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Après le décevant "Miserere" et le mitigé "La Forêt des Mânes", Grangé semble aujourd'hui avoir retrouvé cette indéniable patte qui m'avait fait dévorer "La Ligne Noire" et, dans une moindre mesure, "Le Serment des Limbes". Comme d'habitude, cette habileté à emmener le lecteur dans des pistes tortueuses dont on a du mal à décider si elles sont une lumière ou bien au contraire une ombre au sein de l'intrigue. Et quelle intrigue ! Si, en elle même, elle ne révolutionne pas le genre, les circonvolutions dans lesquelles l'auteur s'amuse à nous semer pimentent l'oeuvre : mythologie, bioéthique, corruption, tout y passe.
Malheureusement, il reste des éléments qui chagrinent un peu, quand on connait le talent que peut avoir Grangé. Si les métaphores sont parfois d'une beauté à couper le souffle, elles deviennent rapidement lourdes et exaspérantes, à tel point qu'on en vient à sauter la fin d'un paragraphe exclusivement constitué de phrases nominales sans grand intérêt. A trop vouloir donner un ton sec et brusque, Grangé perd une partie de l'économie de son récit. On note également cette habitude que j'ai de plus en plus de mal à apprécier, à savoir celle de tout expliquer à la fin, en quelques pages. La solution est assénée d'un bloc, si bien qu'on est inondé, débordé d'informations. La fin du "Passager" ne déroge pas à la règle : si, et c'est une bonne chose, elle est surprenante et déroutante, elle n'en demeure pas moins trop rapide à mon goût. Grangé est trop pressé d'en terminer, et cela lui est préjudiciable.
Mais, excepté ces quelques reproches, j'ai beaucoup apprécié. Les sept cent cinquante pages, indispensables compte tenu de la complexité de la trame, se lisent vite, grâce à ce procédé du chapitre court qui laisse une ouverture. On a toujours envie de tourner la page. Les personnages, un peu stéréotypés et bénéficiant, surtout Freire, d'une chance tellement hallucinante que parfois on ne se laisse plus duper, sont tout de même bien traités et participent efficacement de l'intrigue.
En résumé, un bon Grangé, un peu inférieur au "Serment des Limbes", mais bien supérieur à ses derniers ouvrages. Et, enfin, une dernière phrase bien trouvée... A lire pour les connaisseurs, à découvrir pour les autres.
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critiques presse (5)
LePoint
19 septembre 2011
Loin des habiles niaiseries d'un Marc Levy ou d'un Guillaume Musso, Le passager est un vrai polar. Qu'il décrive la minutie des procédures policières ou le sous-monde des clochards marseillais, Grangé se distingue par la documentation, le réalisme et, finalement, une forme de séduction.
Lire la critique sur le site : LePoint
Lexpress
09 septembre 2011
Dans son dernier ouvrage, Grangé réussit le tour de force de tenir en haleine le lecteur à travers la course contre la mort de ses personnages, diablement attachants.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LesEchos
06 septembre 2011
Polar efficace, comportant bien plus de rebondissements que de surprises, « Le Passager » tient le lecteur en haleine. Pas sûr pour autant que cette histoire mérite 750 pages, une mise en abyme si profonde qu'elle en devient un peu artificielle et autant d'arrêts en gare.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LeSoir
02 septembre 2011
Dans le nouveau thriller de Jean-Christophe Grangé, chaque chapitre est conçu comme un épisode de série. L'auteur, abonné aux gros tirages, a le chic pour accrocher ses lecteurs. Même si, cette fois, le démarrage est un peu lent.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeFigaro
26 août 2011
Avec Le Passager, l 'auteur des Rivières pourpres prouve une nouvelle fois qu'il est bien le chef de file des auteurs français de thrillers.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (132) Voir plus Ajouter une citation
Lao-tseu a dit; Le plus grand conquérant est celui qui sait vaincre sans bataille.
Anaïs détestait les gens qui utilisent des citations. Une façon sournoise de se hisser au niveau du penseur.
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" Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort. " C'était une connerie. Du moins dans son acception banale et contemporaine. Au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. Elle use. Fragilise. Affaiblit. Freire était payé pour le savoir. L'âme humaine n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. C'est une membrane sensible, vibrante, délicate. En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée.
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Le médecin s' appuya sur l' encadrement de sa portière :
- Vous faites tout pour être désagréable, mademoiselle, mais vous m' êtes tout de même sympathique. Vous êtes une gamine qui en veut au monde entier, comme tous ceux que je vois chaque semaine au dispensaire.
Anaïs croisa les bras. Le ton compatissant, elle aimait moins encore.
- Je vais vous confier un secret, dit-il en se penchant vers elle. Savez-vous pourquoi j' assure cette permanence au dispensaire alors que je reçois dans mon cabinet la clientèle la plus huppée de Bordeaux ?
Anaïs restait immobile, tapant du pied, se mordant la lèvre. Parfaite dans sa posture de petit animal revêche.
-Mon fils est mort d'une overdose à l' âge de 17 ans. Je n'avais même jamais soupçonné qu'il puisse fumer un joint. Ça vous suffit comme raison? Je ne peux rien rattraper ni rien effacer. Mais je peux aider quelques mômes en souffrance et c'est toujours ça de gagné.
La portière claqua. Anaïs regarda la Mercedes disparaitre sous la masse des arbres et se fondre dans la nuit. Un souvenir lui revint. La voix de Coluche. Son sketch à propos des flics : " Oui, je sais, j' ai l' air un peu con." La phrase lui fit l' effet d' une sentence personnelle.
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Il se rappela un ouvrage sur la mémoire qu’il avait étudié jadis – quand ? – signé par un philosophe et psychologue français du XIX ème siècle, Jean-Marie Guyau, mort à 33 ans de phtisie.
Guyau écrivait :
« Sous les villes englouties par le Vésuve on trouve encore, si on fouille plus avant, les traces de villes plus anciennes, précédemment englouties et disparues… La même chose s’est produite dans notre cerveau ; notre vie actuelle recouvre sans pouvoir l’effacer notre vie passée, qui lui sert de soutien et de secrète assise. Quand nous descendons en nous-mêmes, nous nous perdons au milieu de tous ces débris… »
Janusz se leva et prit le chemin de l’hôtel. Il devait descendre dans ses propres catacombes. Pratiquer des fouilles archéologiques. Trouver des villes mortes au fond de sa mémoire.

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Les conclusions de Kubiela avaient surpris la communauté scientifique. Il rejetait dos à dos le principe fondateur de la psychanalyse (« on est ce qu’on a vécu dans l’enfance ») et le credo des nouvelles sciences neurobiologiques (« notre psyché se résume à une série de phénomènes physiques ». Sans nier la légitimité de ces tendances, Kubiela se référait, pour décrire et expliquer la personnalité de chaque être humain, à un petit quelque chose d’inné, de mystérieux qui provenait d’une machine supérieure – peut-être un mécanisme divin. Une théorie qui sortait délibérément des voies rationnelles et scientifiques.
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Videos de Jean-Christophe Grangé (46) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Christophe Grangé
Extrait du livre audio « Rouge karma » de Jean-Christophe Grangé lu par Mathieu Buscatto. Parution CD et numérique le 7 juin 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/rouge-karma-9791035413699/
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