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Critique de gielair


Cet auteur fictif (le narrateur) fait état des suites d'un roman (son quatrième) que nous ne lirons jamais, celui où il s'est inspiré d'un personnage de la sphère publique, Carl Vaillancourt, un
self-made-man québécois. Même si son « roman » le nomme Charles Pellerin, tout un chacun se permet de réagir à ce qu'il se permet d'inventer ou de relater de la réalité. On a alors droit à une série d'extraits de lettres, témoignages, courriels de gens qui veulent s'exprimer sur ce phénomène qu'a été Vaillancourt, sur la forme qu'il aura prise sous les traits de Charles Pellerin et sur les libertés que le narrateur-auteur aura largement emprunté.

François Gravel signe ici un roman différent, dont la forme n'est pas celle de l'histoire racontée, mais celle recréée par le reflet dans le miroir déformé que les lecteurs du roman nous présentent. Les différentes réactions auraient dû emprunter des écritures plus distinctes que celles qu'on retrouve ici. On sent trop souvent Gravel derrière la plume. Mais, on passe facilement par dessus cette petite entorse au style pour découvrir pièce par pièce l'univers de Vaillancourt et de l'être encore plus grand que la société avait créé autour de lui.

On aurait pu se lasser de cet artifice choisi par Gravel pour amener son sujet. Et pourtant, les courts extraits épistoliers sont autant des questions que des réponses et le voile demeure longtemps sur la réalité difficile à cerner de cet industriel et financier, amateur d'art religieux.

François Gravel a encore réussi à capter mon attention.
Lien : https://rivesderives.blogspo..
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