Longtemps, j’ai pensé que c’est ainsi que cela devait être. Que nous méritions cette vie que nous nous étions construite. Que le bonheur était une récompense, une médaille pour nos bons et loyaux services. Je la montrais avec fierté à qui voulait bien la voir, car qui n’a pas envie d’exhiber une médaille ? J’invitais le monde entier à regarder ma cuisine, ma famille, ma vie amoureuse.
Plus tard, les gens me taxeraient de naïveté
La catastrophe est toujours tapie en périphérie de notre champ de vision, à une distance rassurante de celui qui la cherche du regard.
Je ramassai le catalogue Ikea qui traînait par terre, dénichai un stylo, et me mis à tourner les pages. mes doigts huileux laissaient des traces sur les hommes et les femmes souriants qui se prélassaient dans leur canapé dernier cri, préparaient à manger dans la cuisine immaculée et trinquaient autour de tables au parfait rapport qualité-prix.
Dans le monde littéraire, la frontière entre littérature commerciale d'une part et textes plus littéraires d'autre part était habituellement bien tracée. En d'autres termes, soit vous êtes bon, soit vous êtes riche, il n'y a pas d'entre-deux.
Tous les tueurs sont les enfants de quelqu'un, et la plupart ont également un lien avec la victime.
Etre parent est le travail le plus difficile qui soit, disais-tu.
Je me relevai ,car c'est ce que font les mères, non ?
On se relève malgré les coups .On continue, on essaie encore, de toutes les manières possibles.
On le fait pour ses enfants.
Le temps ne guérit pas les blessures, ce sont les personnes qui le font. Et seulement si elles ont décidé de le faire. Pardonner et passer à autre chose est un acte conscient, un choix, si l'on veut.
Ce n'est pas quelque chose qui arrive seulement parce que le temps passe.
Aucun parent ne pense que son enfant est capable d'une chose pareille.
Pourtant cela arrive - tous les tueurs sont les enfants de quelqu'un, et la plupart ont également un lien avec la victime.
Le monde de l'édition est un porc en robe de tulle .Sous chaque jupe soigneusement repassée se cache une bête affamée, constamment en quête de nouveaux récits à exploiter.