Vous le savez,
Emma Green est un duo d'auteures que j'apprécie beaucoup et j'ai donc été ravie de me plonger dans Love Me if you can. Autant vous dire que j'ai apprécié cette lecture que j'ai lu sur un week end !
On découvre une jeune française, Adèle, expatriée en Californie, fiancée à un homme qui paraît merveilleux et qui tient même son propre restaurant. Elle pense avoir accompli son rêve. Mais c'est sans compter sur ce motard qui s'assied tous les jours en terrasse et qui semble déterminé à faire vaciller son équilibre. Mais se laisser tenter par cet homme pourrait faire basculer sa vie, lui faire tout perdre...
Première précision, vous savez que je déteste les triangles amoureux (il faudrait peut être que j'en fasse un article un jour ^^) mais ce roman n'en est clairement pas un. Ou en tout cas, il est loin d'être parfait et c'était donc juste ce qu'il me fallait pour me plonger dans cette lecture. Je me suis donc laissée prendre au jeu de l'histoire. D'autant que la double voix aura su avoir raison de moi, en me faisant adoré les deux personnages tour à tour.
J'ai aussi énormément apprécié le rythme donné à l'histoire. La fin peut paraître trainer en longueur et pourtant, j'ai adoré voir cette belle histoire s'épanouir après toutes les épreuves que Damon et Adèle ont du traverser. Je suis heureuse de les laisser, parce que je sais où ils vont, et que je n'ai aucun soucis pour imaginer leur vie heureuse jusqu'à la fin des temps. C'est vraiment un truc cool, parce que du coup on sait vraiment où on laisse les personnages, il n'y a pas de doute sur la suite.
On a donc Adèle d'un côté, qui s'est retrouvée enfermée dans une relation sans vraiment s'en rendre compte. Elle multiplie les insomnies, passe son temps à réfléchir, ne veut surtout pas déclencher de dispute avec son fiancé et adore son chien. Je l'ai tout de suite beaucoup appréciée. Elle est passionnée par ce qu'elle fait, et elle a ce petit grain de folie, même s'il est bien caché au départ. Je me suis attachée à elle et j'ai été heureuse de la voir changer au fil des pages.
Côté hommes, on a Damon, motard, tatoué, et qui semble avoir un passé plus que compliqué et terrible. Il traine à la terrasse du restau d'Adèle, sans donner de raison. Un homme qui peut faire peur, mais qui est surtout très tentant pour Adèle, qui peine à résister à son aura séductrice. Mais à ce jeu là, Damon pourrait tout aussi bien se faire avoir, alors qu'il cherche simplement une vengeance.
Et de l'autre côté, on a Melville Cooper, qui se considère comme l'homme parfait parce qu'il est riche, qu'il a monté le restaurant d'Adèle, histoire qu'elle s'occupe. Il se voit comme une personne très importante, qu'il ne faut déranger sous aucun prétexte. Je vais m'arrêter là pour ne pas en dire plus. Mais bon, si vous savez lire entre les lignes, vous aurez compris pourquoi il n'y a pas de réel triangle ^^'.
Encore une fois j'ai beaucoup aimé le style des deux auteures. Et j'ai été ravie de me plonger dans cette histoire, qui m'a plu d'un bout à l'autre.
En bref, une lecture vraiment sympa :)
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