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Critique de Roshieru


Ce second volume reste fidèle au précédent. On retrouve quelques connaissances déjantées (et déglinguées), on rencontre de nouveaux personnages tout aussi tordus et l'enquête de John Taylor se déroule à 100 à l'heure, sans nous laisser une seconde de répis ; pour ma part, je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Je craignais une certaine lassitude maintenant que l'effet de surprise s'est évaporé et que l'on commence à connaître le Nightside, mais L'envers vaut l'endroit parvient à créer de nouvelles situations folles et glauques à souhait. L'humour noir fait toujours mouche. Contrairement au premier, un des éléments centraux du récit n'est pas éventé trop vite par des indices trop évidents. Enfin, le bouquin nous en apprend un peu plus sur l'identité de la mère de John, et j'espère que le volume 3 et/ou le 4 continueront d'éclaircir les choses. Car il est difficile de croire que John va en rester là maintenant qu'il sait à qui poser les questions...

Des regrets ? le roman est court, ce qui est à la fois bien et mauvais. On le dévore vite et, comme je l'ai déjà dit, on n'a pas une seconde de répit. Mais en même temps, j'ai trouvé que certaines ficelles étaient un peu faciles ou que la structure souffrait du syndrome "jeu vidéo". John va à tel endroit, trouve un personnage qui sait quelque chose ou un indice bien visible, parfois les deux, personnage ou indice qui l'amène(nt) dans un nouvel endroit, avec un nouvel indice bien visible, etc... Entre-deux s'intercalent quelques boss de fin de niveau. Certes, c'est aussi un roman de détective mais j'ai parfois eu le sentiment que c'était un peu artificiel et facile, et tout particulièrement lorsque le héros est remis sur la bonne piste par l'intervention de personnages secondaires plus ou moins bienveillants ou plus ou moins intéressés. On n'est pas tout à fait dans le Deus Ex Machina répété, mais presque.
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