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Critique de alexandrebertin


John Grisham livre un (court) roman sur une histoire de rédemption.
Paul est le fils d'un joueur moyen qui évolue en ligue majeure de baseball (au New York Mets au moment du drame). Lanceur de son état, Warren Tracey, a la réputation de franc tireur dans le monde du baseball. Sa spécialité ? Dégommer, souvent au nom de l'équipe, un batteur qui se présente à lui précédé d'une réputation. Peu importe l'adversaire, Warren va chercher à lui faire payer sa morgue. Jusqu'au jour où se présente, face à lui, un phénomène, le jeune rookie (traduit par "bleu" dans le livre) Joe Castle, un gamin originaire de l'Arkansas qui enchaine les records dignes des plus grands joueurs de l'histoire. Après un premier affront (le jeune Joe frappant un HomeRun sur la première balle de Warren), Tracey le punit en lui lançant une balle rapide qui vient le heurter à la tête assommant l'effronté et scellant définitivement une carrière aussi brillante qu'éphémère.

On se retrouve 30 ans plus tard, suivant le narrateur Paul Tracey qui n'a plus réellement de contact avec un père qui l'a délaissé et qui a mené une vie dissolue. Paul apprend que celui-ci est en phase terminale d'un cancer et n'a plus qu'un objectif : réussir à ce que son père demande le pardon à Joe Castle pour le mal qui lui a fait.

Le lecteur accompagne Paul dans sa mission. le récit est composé de chapitre au temps présent et de chapitre flashback qui nous renvoie 30 ans auparavant au moment du drame et de ces conséquences.
John Grisham réussit le pari d'écrire un roman sur le baseball et d'en peindre un portrait dur, celui du baseball des années 70, beaucoup moins aseptisé que celui d'aujourd'hui.

La première partie du roman est une pure merveille, notamment les descriptions des matchs où Grisham utilise tous les ingrédients du thriller pour faire monter la sauce. On est en réel empathie pour Paul qui semble être un chic type.
La seconde partie est plus attendue, plus convenue. On retrouve là les ingrédients de l'Amérique protestante : la quête de rédemption qui aboutit à un final couru d'avance.
On aurait apprécié un peu plus de subtilité dans cette deuxième partie du livre, un développement un peu plus complexe de l'intrigue.
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