Les livres enferment le temps qu'on leur a consacré.
Citation 98 du livre: A la sempiternelle question pivotienne: Si Dieu existe qu'aimeriez-vous après votre mort l'entendre vous dire? Je réponds toujours: la bibliothèque c'est au fond à droite!
À la sempiternelle question pivotienne :
– Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire ?
Je réponds toujours :
– La bibliothèque, c’est au fond à droite !
A la fin, vous saurez peut-être si cette personne deviendra ou non votre ami, rien qu'en contemplant sa bibliothèque.
Vous entrez chez quelqu’un pour la première fois et ce quelqu’un possède une bibliothèque ! Pendant qu’il va vous chercher de la glace pour votre whisky, vous n’avez qu’une hâte : regarder, scruter, examiner sa bibliothèque. Car vous savez qu’en quelques minutes, vous allez en apprendre sur lui bien plus qu’il vous en dira. Au genre de livres qu’il préfère, à la façon dont il les range, vous connaîtrez sa vision de la vie et de la société, s’il est rigoureux, ordonné, éclectique, ouvert.
À la fin, vous saurez peut-être si cette personne deviendra ou non votre ami, rien qu’en contemplant sa bibliothèque.
Feuilleter, c'est chercher sans astreinte
la phrase qui vous parle,
qui, au fond de sa page,
patientait parfois depuis si longtemps.
Lire, c’est s’isoler temporairement du monde environnant pour l’appréhender ensuite, puisqu’on le comprend mieux. Et pour autant que l’âme existe, lire serait son médicament.
Et lire au lit, bien au chaud, tandis que l’orage s’énerve au-dehors.
Du bonheur à l’état pur !
À une lettre près, livre est libre, et, vois-tu mon grand, est-ce un hasard, vraiment ?
C’est toujours avant de dormir qu’un livre est le mieux, numérique ou pas.