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Critique de Ziliz


Toc toc toc, ça tambourine à la porte avec insistance. Marco, pas fier, lâche ses problèmes de géométrie pour aller ouvrir. Deux inconnus, la quarantaine, l'air pas marrant : « Police nationale ! » Dans ces cas-là, y a comme un moment de flottement où tu te demandes ce que tu as bien pu faire pour que les flics viennent te cueillir. D'accord, Marco multiplie les conneries au collège, mais pas de quoi alerter la police, quand même. Il se contente de perturber les cours pour faire rigoler les copains, histoire de se sentir exister.
"Ta mère est morte, mon p'tit gars, va falloir t'y faire". Bon, c'est pas annoncé tout à fait aussi abruptement, mais Marco traduit comme ça. Et puis finalement, il n'aura pas le temps d'intégrer cette idée, parce que sa mère va rentrer comme d'habitude. Heureuse nouvelle, mais... l'explication de la méprise perturbe néanmoins Marco. Qui est cette Anka dont on vient de trouver le cadavre, qui portait leur patronyme accolé à ce prénom roumain ? Il part sur les traces de cette jeune femme, intrigué, fasciné, et va laisser quelques plumes dans cette quête.

Encore un roman pour ados bien sombre de Guéraud, avec un jeune homme sympa, du genre à cacher une (trop) grande sensibilité sous la déconne, qui s'avère être sur le fil, prêt à basculer. Qui ressemble donc beaucoup au Max de "Baignade surveillée" et au Martial de "Je mourrai pas gibier"...

Auteur à lire, pour la plume enlevée, les ambiances, les intrigues - et l'humour, malgré le côté sombre de la plupart de ses romans.
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