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Critique de Aderu
Un tour de force de la part de Guillaume Guéraud !
Dans cet album, nous avons affaire à une princesse, assez banale avec des attitudes attendues pour une personne de son rang. Et puis l'on tourne la page et le décor change subitement ! le noir envahi le fond du dessin et s'infiltre dans le texte qui se retrouve caviardé - à la manière de ces documents "déclassifiés-mais-pas-totalement" - révélant ainsi un tout autre, et bien plus enthousiasmant, visage de la princesse.
En supprimant des mots entiers, ou bien simplement des syllabes, Guillaume Guéraud raconte une histoire à double volet dans un périlleux, mais maîtrisé, exercice de style.
L'ironie est savoureuse, puisque le caviardage sert généralement à cacher des choses et qu'ici il dévoile. Un beau pied-de-nez, digne de cette princesse virevoltante !
Vivement une suite.
Petit bémol quand même : 15 euros, ça pique un peu vu le format. Mais demandez-le à votre bibliothèque !
Dans cet album, nous avons affaire à une princesse, assez banale avec des attitudes attendues pour une personne de son rang. Et puis l'on tourne la page et le décor change subitement ! le noir envahi le fond du dessin et s'infiltre dans le texte qui se retrouve caviardé - à la manière de ces documents "déclassifiés-mais-pas-totalement" - révélant ainsi un tout autre, et bien plus enthousiasmant, visage de la princesse.
En supprimant des mots entiers, ou bien simplement des syllabes, Guillaume Guéraud raconte une histoire à double volet dans un périlleux, mais maîtrisé, exercice de style.
L'ironie est savoureuse, puisque le caviardage sert généralement à cacher des choses et qu'ici il dévoile. Un beau pied-de-nez, digne de cette princesse virevoltante !
Vivement une suite.
Petit bémol quand même : 15 euros, ça pique un peu vu le format. Mais demandez-le à votre bibliothèque !
